Au mois de juin dernier, des militaires gabonais ont effectué une préparation opérationnelle au centre d’aguerrissement outremer et étranger (CAOME), près de Libreville. Les savoir-faire acquis leur serviront dans la lutte contre l’orpaillage clandestin et le braconnage qui sévissent dans le nord du pays. Retrouvez heure par heure les différentes étapes de ce stage…
Un amphithéâtre, un bac à sable. La section de l’armée de Terre est répartie sur les bancs en bois de la salle de cours à ciel ouvert située à l’extrémité d’un layon. Le sifflement des oiseaux couvrirait presque la voix du caporal-chef Cédric Muller, instructeur combat. À l’aide de petites figurines, la patrouille, le repli ou encore l’évacuation de blessé sont au programme. L’objectif est d’enseigner des savoir-faire spécifiques pour mener des missions de combat en jungle. Les militaires gabonais passent ensuite de la théorie à la pratique. Le déplacement se fait en colonne par un sur la piste principale. « Contact ! Contact a gauche », crie un soldat. La riposte du groupe est immédiate. « Blesse ! Blesse ! », annonce un autre. Un binôme s’empresse d’évacuer la victime sous le feu de couverture du reste du groupe. L’exercice terminé, l’instructeur rassemble la section pour un débriefing. Les cours de combat prennent une place importante, avec notamment les techniques d’action immédiate, des actes réflexes à appliquer en cas de prise à partie.
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