Les officiers programme de la section technique de l’armée de Terre conçoivent et font évoluer les équipements nécessaires aux soldats sur le terrain. Le chef de bataillon Guillaume le Dortz nous explique tout.
« Sans équipement, pas de mission » : une vieille maxime, plus que jamais d’actualité. Pour permettre aux soldats en opération de travailler rapidement, efficacement et en sécurité, les équipements de l’armée de Terre sont réfléchis, testés, approuvés, surveillés. Durant toute leur durée de vie, de la phase de conception à leur retrait du service, ils évoluent pour s’adapter au mieux à la situation tactique du théâtre.
Au centre de la sphère : l’officier programme de la STAT.
Le chef de bataillon Guillaume Le Dortz nous livre les clés de cette évolution :
Comment s’exprime le besoin de faire évoluer les équipements ? |
Le détachement d’ouverture d’itinéraires piégés est ainsi à l’origine d’une évolution majeure sur le théâtre afghan. Que s’est-il passé ? |
Le véhicule idéal n’existe pas. Difficile d’allier rapidité, puissance de feux et blindage. Il faut faire des choix. Comment déterminez-vous les priorités ? |
Dans tous les cas, vous ne sacrifiez jamais la protection ? |
Une fois le besoin clairement exprimé, l’industriel vous propose un prototype. Comment se passe l’évaluation du matériel ? |
Ensuite, il y a encore une phase d’essai : l’expérimentation tactique, en régiment. A quoi sert-elle ? |
On s’est aussi rendu compte, en Afghanistan, que le Souvim 2 peut être amené à se retourner sur un terrain très pentu. Ce risque n’avait pas été prévu ? Avez-vous pu trouver une solution ? |
Quels délais pour ce type d’évolution ? |
Minirogen, Souvim 2, Drogen… vous parlez beaucoup de l’Afghanistan. Maintenant que le retrait commence ? Tout est mis en stand-by ? |
Droits : Armée de Terre 2012