Le 24 juin, 11 personnes du 3e régiment du matériel (3e RMAT) ont participé à l’Ironman de Nice. Cette course de 226km couronne une année de préparation extrêmement exigeante pour les participants. Elle se divise en trois épreuves : 3,8km de nage en mer, 180km de vélo, dont 1800m de montée, et 42,195km de course à pied le long de la promenade des Anglais.
Née en septembre 2011, l’idée était de proposer au personnel du régiment une activité sortant de l’ordinaire. Elle devait permettre de créer une émulation de groupe, et de se dépasser : un condensé de l’esprit Para. 12 candidats se sont portés volontaires pour relever ce défi. Un premier programme d’entraînement a été proposé pour permettre de passer l’épreuve « sans encombre ». L’entraînement était alors progressif et découpé en plusieurs cycles, avec des semaines comprenant entre 8 et 15h d’entraînement.
Une dynamique de groupe s’est rapidement installée, en fonction de l’affectation (Muret, Montauban ou Vayres) et des disponibilités. L’année de préparation a produit ses effets : meilleure endurance, meilleure vélocité, perte de poids… L’un des candidats a été forcé d’arrêter à cause d’un problème à l’épaule. Chacun des participants a pu faire évoluer ses objectifs en fonction des résultats de l’entraînement. Certains se sont testés sur des triathlons plus petits, tandis que d’autres préféraient se réserver pour le grand jour. Au final, les 11 personnes du régiment en lice ont été déclarés « finishers » en finissant les 3 épreuves en moins de 16 heures. Ils peuvent donc se targuer d’être Ironman.
Le maréchal des logis-chef D. Silberstein retient de cette course son aspect « impressionnant », son « ambiance très compétitive » et surtout, un « excellent souvenir ». Il se rappelle : « à l’échauffement, je suis allé nager 100 mètres plus loin. Cela m’a permis de prendre du recul et de voir à quoi ont servi les efforts fournis à l’entraînement pendant 1 an. Quand on veut quelque chose comme finir cette course, il faut se donner tous les moyens, et bien se préparer, physiquement et mentalement. Le plus important, c’est que tous les personnels du régiment aient terminé la course. » conclut-il.
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