Le 3 avril, s’est achevée une opération de lutte contre l’orpaillage illégal baptisée Ambaki. Débutée le 16 février 2015, cette opération a été réalisée par les Forces armées aux Antilles (FAG) dans le cadre de la mission de lutte contre l’orpaillage illégal Harpie.
Cette opération visait à briser l’attractivité et la rentabilité des sites d’orpaillages illégaux dans les bassins de l’Abounami et de l’Inini, en interdisant pour une durée de 4 semaines aux orpailleurs la libre circulation et l’exploitation des sites majeurs dans cette zone.
L’opération Ambakia mobilisé près de 400 hommes et femmes dont une soixantaine de gendarmes ainsi que de nombreux moyens de l’armée de l’Air. Cette opération s’est traduite par des manœuvres pérennes de contrôle de secteurs clés et d’axes logistiques, ainsi que par l’engagement de détachements héliportés, entraînant la déstabilisation des orpailleurs illégaux. La mise en œuvre de procédés tels que la destruction de puits, l’extraction de matériels majeurs saisis, ou encore la mise en place de sous-groupements aéromobiles et de détachements interarmées portent leurs fruits et contribuent ainsi à exercer une pression continue sur les structures liées à l’orpaillage illégal.
Ces efforts permanents exercés par les légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3eREI), les marsouins, soldats et sapeurs du 9erégiment d’infanterie de Marine (9eRIMa) et les forces de gendarmerie ont déjà permis de réduire de plus de 30 % le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois. Près de 465 grammes d’or, et 3,640 kg de mercure ont été saisis. Les FAG ont aussi détruit 68 moteurs, 18 concasseurs, 10 puits et 1 tunnel, 23 pompes, 15 propulseurs, 20 quads, 20 pirogues, 73 groupes électrogènes.
A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère des armées