Les 6 et 7 février, l’Escadron de transport ET68 a programmé et conduit un exercice interarmées ouvert à plusieurs autres ministères à partir d’un scénario de crise grave comprenant une prise d’otages.
Cet exercice baptisé Caïman s’est tenu dans la zone de Saint Laurent du Maroni. Il a fait appel aux compétences et à la complémentarité des unités militaires et de la sécurité civile pour faire face à une prise d’otage. Ce scénario a révélé l’importance de pouvoir séquencer l’engagement de différents moyens aériens de manière parfaitement coordonnée :
Alors que trois ressortissants sont pris en otage, l’alerte est donnée et une équipe de l’AGIGN (Antenne du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) est dépêchée sur place afin de les libérer. Les tireurs de précision embarquent à bord de deux Fennec appartenant respectivement à la Gendarmerie et à l’ET68 qui ajoute un Puma au dispositifen vue de réaliser l’évacuation des victimes. Héliportés sur zone, le groupe de gendarmes descend en corde lisse, fouille, et sécurise rapidement la zone.
En quelques minutes, les deux criminels sont neutralisés, les victimes sont prises en charge et immédiatement évacuées par Puma afin de les sortir de la zone dangereuse.
A 7000 km de la métropole, les Forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1100 km de frontières terrestres), son littoral accidenté et sa forêt équatoriale dense.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense