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Djibouti : dans la peau d’un moniteur des sports

Mise à jour  : 09/01/2015

Stéphane, maître de la marine nationale, est un sportif complet. Pour un moniteur des sports, ou plus exactement moniteur d’éducation physique militaire et sportive (EPMS), c’est un atout majeur. Basketteur d’origine, il a passé ses examens pour être maître-nageur ce qui lui vaut d’enseigner la natation au profit des militaires mais également de leurs familles.

Depuis deux ans et demi, il exerce sur la Base Navale de Djibouti où il prépare les militaires des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) à diverses activités physiques tels que la course à pied et les sports collectifs, dans le cadre du maintien de leur condition physique ou des activités de cohésion, comme les challenges inter-unités.

La pratique du sport à Djibouti exige une bonne hygiène de vie et « une adaptation au climat. On ne peut pas faire n’importe quelle activité quand on le souhaite, comme en métropole. L’organisme se fatigue très vite, [notamment en raison des fortes chaleurs]. Il est nécessaire d’y aller progressivement » précise le maître Stéphane. Pourtant, cela ne l’a pas dissuadé de participer au tour cycliste de Djibouti qu’il a remporté le 31 octobre 2014. Il ajoute que la présence d’étrangers sur le tour de Djibouti suscite « une saine émulation au sein de la communauté cycliste locale ».

Basketteur, maître-nageur, cycliste… Stéphane est avant tout moniteur des sports de la Marine nationale depuis 2003, après un temps de fusiller commando. Ce poste de moniteur EPMS requiert de grandes capacités de pédagogie, d’adaptation et de polyvalence. Par tradition, les moniteurs des sports de la Marine nationale n’assument pas cette fonction en exclusivité, mais peuvent être amenés à exercer d’autres emplois en parallèle. Non seulement le maître Stéphane est un sportif complet, mais il est aussi, comme ses collègues, un militaire accompli.

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense