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Griffin Strike 2019 : LIVEX en vue !

Mise à jour  : 17/10/2019

Depuis le 7 octobre dernier, les moyens conjoints des armées françaises et britanniques ont amorcé la phase initiale de l’exercice amphibie à dominante maritime Griffin Strike 19. Cet exercice d’ampleur, visant la validation opérationnelle de la composante maritime de la Force expéditionnaire conjointe interarmées franco-britannique (Combined Joint Expeditionnary Force - CJEF) entame désormais sa dernière phase avec un exercice de mise en conditions réelles (ou LIVEX) mêlant lutte au-dessus, sur et sous la surface.

Depuis le début de l’exercice, le scénario ambitieux impose à l’état-major et aux moyens combinés de la composante maritime (MCC) de prendre en compte un large spectre de menaces dans un temps contraint.

La Task Force (TF) 315, constituée de quinze bâtiments de surface, trois sous-marins, une centaine de troupes terrestres et près d’une quinzaine de moyens aériens franco-britanniques, franchit une nouvelle et dernière étape avec le début du LIVEX ce lundi. Adaptation, résilience et réactivité sont plus que jamais de mise dans un scénario s’intensifiant : attaques aériennes comme sous-marines et menace permanente de missiles (CDCM – coastal defence cruise missile) se mêlent désormais aux engins explosifs immergés (water borne improvised device – WBIED) et aux embarcations rapides terroristes (Fast attack craf – FAC). Des avaries et des blessés fictifs sont aussi à prévoir, entraînant ainsi les équipages des bâtiments et la composante médicale de la TF315.

Depuis le 1er et jusqu’au 18 octobre, les équipages font face aux inputs du scénario impliquant pour chaque bâtiment de nombreux SURFEX (exercice de lutte anti- surface), CASEX (exercice de lutte anti-sous-marine), ADEX (exercice de lutte anti-aérienne), GUNEX (exercice de tir) ou encore des exercice de guerre des mines (Mine Warfare) faisant ainsi progresser leur capacité à coopérer en groupes constitués sur des manœuvres complexes.

Les opérations aéromaritimes impliquant tous les aéronefs de la force ont conduit les hélicoptères  français (Lynx et Alouette 3) et britanniques (Chinook et Merlin)  à effectuer de nombreux CROSS DECK (appontages sur bâtiments étrangers) dans le cadre de MASCAL (Mass Casualty ou évacuation sanitaire) ou encore, en soutien aux opérations amphibies (WADER). Des ravitaillements à la Mer (RAM) entre bâtiments français et ravitailleurs anglais rythment également l’exercice, assurant ainsi notre capacité à opérer ensemble en mer et en autonomie.   

La réussite de cette phase finale de Griffin Strike 19 repose désormais dans la capacité de l’état-major franco-britannique du MCC à traiter ce scénario réaliste jusqu’au bout, en totale interopérabilité.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense