Point de situation des opérations du 07 au 13 août.
BARKHANE
SITUATION MILITAIRE DU THÉÂTRE
La force Barkhane poursuit son effort dans la région du Liptako-Gourma et concentre son action dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la région dite « des trois frontières ».
Suite à l’attaque contre les 6 Français et les 2 Nigériens, dimanche 9 août, dans la région de Kouré, au Niger, et à la demande des Forces armées nigériennes, une patrouille de 2 MIRAGE 2000D a été immédiatement engagée dans la région à la recherche des auteurs. La patrouille de chasseurs a par la suite été relevée par un drone.
En parallèle une équipe de prévôts et de techniciens d’identification criminelle venue de Gao a été pré-positionnée sur la BAP de Niamey avant d’être déployée sur la zone le 10 août matin dans le cadre d’une mission d’assistance aux forces de police locales. Le détachement prévôtal était accompagné d’un détachement des forces armées nigériennes.
ACTIVITÉ DE LA FORCE
Du 17 au 29 juillet 2020, dans la région du Tillabéri nigérien et du Liptako malien, une unité du groupement tactique désert (GTD) « Bercheny » a pris part à une opération visant à harceler les groupes armés terroristes (GAT) dans la zone des trois frontières.
L’opération s’est déroulée en deux temps : du 17 au 26 juillet, en partenariat avec les Forces armées nigériennes (FAN), les militaires de Barkhane ont effectué des missions de contrôles de zone entre Tin Azou (Niger) et Fafa (Mali). En raison de la saison des pluies et du terrain particulièrement difficile, et grâce aux échanges de savoir-faire avec ses partenaires nigériens, la force a dû et su adapter son dispositif pour contourner les difficultés et remplir ses objectifs tactiques.
Dans un deuxième temps, du 27 au 29 juillet, l’opération s’est poursuivie sur le territoire malien afin de déceler la présence éventuelle de GAT dans la région et a surtout permis de caractériser la zone d’engagement et de collecter du renseignement.
La formation de la troisième section d’Unité légère de reconnaissance et d’intervention (ULRI) de Ménaka, s’achèvera fin août 2020. Une cérémonie a été organisée au cours de laquelle 16 picks-up et 20 motos ont été remis à une cinquantaine de FAMa.
Depuis mars 2020, trois unités maliennes ont ainsi été formées à Gossi et à Ménaka. Les soldats de la force Barkhane ont entrainé leurs partenaires maliens au maniement des armes et à la manœuvre tactique combinant motos et véhicules afin d’être plus efficaces ensemble face aux modes d’action des groupes armés terroristes.
En 2020, près de 2 150 soldats maliens, tchadiens et nigériens ont été formés par les Français dans le cadre du Partenariat militaire opérationnel (PMO). Ce partenariat s’étend de l’instruction individuelle, généralement dispensée par les renforts des pôles de coopération du Sénégal et du Gabon, jusqu’à l’accompagnement au combat qui est du ressort de Barkhane. L’objectif de Barkhane à travers ces actions de PMO est d’accompagner les forces partenaires au combat et de renforcer leur autonomie.
Au Mali, les militaires français ont ainsi formé, depuis le début de l’année 2020, 1 900 soldats maliens (45 officiers, 338 sous-officiers, 1 500 militaires du rang) soit l’équivalent de dix compagnies, au cours d’une centaine de formations. 67 actions conjointes ont concerné de l’accompagnement au combat, principalement dans le cadre de contrôle de zone (patrouilles conjointes, reconnaissance, bouclage...). 14 étaient des actions de préparation à l’engagement avec des instructions techniques ou tactiques (topographie, maniement de l’armement, transmissions, secourisme au combat…). 7 actions ont porté sur du « capacity building ».
Les soldats français de l’armée de Terre partagent également leurs compétences dans le domaine de la défense des emprises comme c’est le cas à Labbézanga et Boulikessi.
Dans le domaine aérien, depuis le début d’année, ce sont près de 60 soldats maliens qui ont suivi la formation pour les guetteurs aériens tactiques avancés (GATA), permettant aux partenaires de gagner en autonomie pour guider leurs appuis aériens. En 2019, ils étaient 80 à l’avoir suivie.
Chaque formation dispensée correspond à un besoin ciblé et adapté aux capacités et aux besoins des forces partenaires. Les militaires de la force Barkhane partagent aussi leurs savoir-faire dans le domaine du transit, de la sécurité ou encore du largage pour ce qui est de l’aérien.
Enfin, la gendarmerie prévôtale peut être amenée à réaliser des actions de formation au profit des forces armées maliennes sur les tactiques d’intervention : pénétration dans les bâtiments, contrôle de personnes et de véhicules ou encore interpellation en sécurité.
Les avions de la force Barkhane ont réalisé 92 sorties, parmi lesquelles 24 sorties chasse, 30 sorties ISR et 38 missions de transport ou de ravitaillement.
CHAMMAL
SITUATION MILITAIRE DU THÉÂTRE
L’opération Chammal se poursuit, et les armées restent résolument engagées dans leur lutte contre l’organisation terroriste Daesh, qui profitant de la pandémie COVID-19, essaie de reconstituer son réseau et poursuit ses actions violentes à bas niveau.
ACTIVITÉ DE LA FORCE
Le général Tardif, représentant national de théâtre pour l’opération Chammal, est à Bagdad dans le cadre de ses activités de DICE (Director of interagency and civilian environment), qui consiste à coordonner les opérations militaires de la coalition avec les activités civiles dans les domaines de l'assistance humanitaire, du déminage, de l'aide d’urgence et de l'assistance à l'établissement des conditions de stabilisation de la zone irako-syrienne. Il est également régulièrement en lien avec les ambassades, les organisations internationales et les organisations non-gouvernementales (ONG), le gouvernement irakien, les ONG et les différents partenaires.
A ce titre, après s'être entretenu avec le lieutenant général White (appellation américaine pour général de corps d'armée), commandant de l'opération Inherent Resolve, dont l'opération Chammal est la partie française, le général Tardif a rencontré plusieurs représentants des organisations internationales et non gouvernementales.
En quelques jours, le général Tardif aura rencontré notamment Monsieur Waite, représentant à Bagdad de l'organisation internationale pour les migrations, et les directeurs pour l'Irak de Médecins sans Frontières et du Comité international de la Croix-Rouge.
Les aéronefs français basés au Levant et aux Émirats arabes unis poursuivent leurs actions contre Daech, au sein de la Coalition. Cette semaine, les avions engagés dans l’opération Chammal ont réalisé 18 sorties aériennes.
OTAN - EUROPE DU NORD
Pour les soldats français engagés en Lituanie dans le cadre de la mission de l’OTAN enhanced Forward Presence (eFP), la montée en puissance se poursuit. Les chars de combat Leclerc ont effectué leur première sortie sur le champ de manœuvre de Gaižiūnai, à quelques kilomètres du camp militaire de Rukla. Un terrain sablonneux et accidenté où les pilotes ont expérimenté des franchissements très techniques tout en retrouvant les fondamentaux du tankiste.
Lors de l’un de ces exercices, un peloton Leclerc a pu échanger avec un peloton Leopard 2 norvégien lui aussi en phase de préparation tactique sur le même terrain. Une rencontre sous le signe de l’interopérabilité entre les équipages de deux fameux chars de combat.
Les officiers de la section S3 de l’état-major de l’eFP planifient actuellement les exercices pour les Sous Groupement Tactiques (SGTIA) des différentes nations du Battle Group. Fin août, sur le camp de Pabrade, un des plus importants de Lituanie situé au nord-est de Rukla, les soldats de Lynx 7 vont engager leurs Leclerc et leurs Véhicules blindés du combat d’infanterie (VBCI) pour une manœuvre interalliée aux côtés de leurs camarades néerlandais et norvégiens.
Titulaire de l’alerte opérationnelle durant toute la semaine dernière, le détachement air français déployé sur la base aérienne d’Ämari en Estonie a veillé à l’intégrité et la souveraineté de l’espace aérien balte.
Lors de ces semaines dites « hot », les quatre Mirage 2000-5F, leurs pilotes et leurs mécaniciens se tiennent prêts à réagir dès le déclenchement de l’alerte par le Combined Air Operations Centre (CAOC) de Uedem en Allemagne. Tout aéronef transitant aux abords de l’espace aérien balte et ne répondant pas aux trois critères de d’identification indispensables à la navigation aérienne – le dépôt d’un plan de vol valide, le contact radio avec les organismes de contrôle civils et une indentification par transpondeur – est rejoint par les pilotes de chasse afin de lever le doute et d’évaluer ses intentions.
Cette semaine, l’alerte a été récupérée par la base aérienne de Siaulai en Lituanie permettant aux pilotes français de réaliser des vols d’entraînements avec les détachements finlandais et espagnol. Ces exercices multinationaux ont pour objectif de maintenir les capacités opérationnelles des pilotes et d’améliorer l’interopérabilité des nations de l’Alliance.
Le détachement français comptabilise à ce jour 576 heures de vol en 401 sorties.
LIBAN
Suite aux explosions survenues le 04 août 2020 à Beyrouth, les armées déploient et acheminent, en coordination avec le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE), le ministère de l’Intérieur (MININT) et le ministère des Solidarités et de la santé (MSS), des moyens humains et matériels pour venir en aide au Liban et aux Libanais. A ce jour environ 750 militaires sont engagés.
Au total, ce sont 101 tonnes de fret, 130 personnels et 3 chiens qui ont été acheminés au Liban par 8 avions de l’Armée de l’air.
Dès le 5 août, un A400M Atlas et un A330 Phénix ont décollé de l’aéroport parisien Charles de Gaulle. Ils ont ainsi acheminé du personnel et des moyens d’assistance mis à disposition conjointement par le MEAE, le MININT et le MSS. Parmi eux, un module sauvetage-déblaiement et risque technologique formé par des militaires la sécurité civile (55 pax et 3 chiens de l'UIISC 1) avec des capacités NRBC, du matériel et des équipements d’intervention. Cette unité a été déployée dans le quartier de la Quarantaine, fortement touché par l’explosion.
Le 6 août, un A400M Atlas a transporté depuis Villacoublay du personnel du MININT, des renforts du MEAE et de la Croix Rouge internationale. Au total, 60 pax (portant le détachement des marins-pompiers de Marseille de la Marine nationale à 13 pax) et 2 tonnes de fret sont arrivés à Beyrouth en soirée.
Le 7 août, deux avions militaires ont poursuivi l'acheminement de l'aide. Un C130J a décollé d’Orléans et transporté du matériel médical, dont des médicaments, et 1 palette de vaccins de la société SANOFI. En soirée, un A310 déjà planifié pour un départ de Roissy (relève DAMAN) a permis, en plus, l'acheminement de trois pax et du fret du MININT.
Le 8 août, un A400M Atlas a acheminé entre Orléans et le Liban du fret médical dont des kits de pédiatrie.
Enfin les 9 et 10 août, deux avions militaires ont terminé ces rotations depuis Orléans : un A400M Atlas avec à son bord du fret alimentaire fourni par le MEAE et du fret médical fourni par la Croix rouge internationale, puis un C160 Transall avec 6 tonnes de fret médical fourni par la Croix rouge internationale et du fret alimentaire fourni par Carrefour.
Sur décision du président de la République, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre a quitté Toulon le 9 août en début de soirée.
Il transporte près de 96t de fret comprenant des moyens d’assistance et du matériel de première nécessité (fret alimentaire et matériaux de construction) mis à disposition conjointement par le ministère des Armées (MINARM), le MEAE, le MININT, le MSS et des entreprises privées.
A son bord et aux côtés des 215 hommes d’équipage sont embarqués :
Le PHA Tonnerre arrive cette nuit au large de Beyrouth. Son arrivée a été préparée par l’envoi d’un élément précurseur qui travaille au Liban depuis le 11 août et dont le rôle a été de se coordonner avec les Libanais.
Parallèlement au déploiement du PHA Tonnerre, le bâtiment affrété MN Calao a appareillé dans la soirée du 12 août pour le Liban.
Ce navire roulier porte-conteneurs de la Compagnie Maritime Nantaise est exploité dans le cadre d’un contrat d’affrètement à l’année. Il intervient pour le ravitaillement des emprises françaises hors métropole, les exercices à l’étranger et les projections ponctuelles sur les théâtres d’opérations.
Il transporte à son bord 1600 tonnes de matériel, dont une centaine de véhicules et d’engins (remorques...) militaires qui seront employés par le GT génie « Ventoux » dans le cadre des travaux de déblaiement et d’aide au déploiement dans le port de Beyrouth.
Aux matériels militaires nécessaires pour les travaux à venir, s’ajoutent environ 1000 tonnes de fret (une centaine de conteneurs) qui seront remis aux Libanais et qui complètent de manière significative les premiers éléments déjà en transit sur le PHA Tonnerre. Parmi eux, figurent notamment :
Le CALAO doit accoster à Beyrouth le 17 août matin.
MEDITERRANEE
Le jeudi 06 août 2020, pour la première fois, un E-3F AWACS de l’Armée de l’air était engagé au profit de l’opération IRINI, en Méditerranée centrale.
L’E3F AWACS est en mesure de détecter et de surveiller les mouvements aériens et maritimes dans des espaces dépourvus de couverture radar. Grâce aux huit heures de vol effectuées, l’AWACS français a pu enrichir la connaissance de l’activité maritime et aérienne en Méditerranée centrale. Son endurance en vol, ses capacités techniques et le traitement des informations en temps réel par son équipage ont ainsi contribué directement à l’opération EUNAVFORMED IRINI.
OCEAN INDIEN
Le 25 juillet 2020, le MV Wakashio, s’est échoué sur des récifs situés à la pointe sud Est de l’île Maurice. Suite à la confirmation, le 6 août, par les autorités mauriciennes du déversement d’hydrocarbures en mer, les moyens des Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont été mobilisés par la cellule de crise dirigée par Jacques Billant, délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer.
Dès le 8 août 2020 du matériel visant à lutter contre cet épisode de pollution maritime (POLMAR) a été acheminé par voies aériennes et maritimes. Les deux premières rotations ont été réalisées par un CASA CN-235 du détachement aérien 181 de La Réunion. Le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain a également embarqué, depuis sa base navale de Port-des-Galets, un stock conséquent de matériel complémentaire, dont des barrages flottants. Des experts militaires et civils ont été acheminés sur place afin d’apporter des conseils dans l’emploi opérationnel des moyens.
L’arrivée des experts par CASA puis du Champlain à Port-Louis le 9 août a permis les premiers échanges avec les autorités mauriciennes. Dès le lendemain, la mission de conseil a débuté avec la mise en place des premiers barrages par les sociétés spécialisées et les forces mauriciennes, conseillées par les équipes françaises. Le Champlain s’est lui rendu sur la zone d'échouement pour évaluer la pollution, notamment par ses moyens drones. Le 11 août le Champlain a procédé à la mise en place d’un barrage hauturier autour du Wakashio.
Les moyens matériels déployés par les FAZSOI sont mis à la disposition des autorités mauriciennes dans le cadre de leur stratégie de lutte contre les pollutions constatées en mer et à terre.
TERRITOIRE NATIONAL
Alors que plus de 70% de la zone Sud (PACA, Occitanie et Corse) est actuellement en risque incendie « sévère », l’engagement des armées est quotidien.
Les moyens militaires sont déployés dans le cadre de l’opération Héphaïstos depuis le 26 juin, leur contrôle opérationnel est assuré par le général de corps d’armée Benoît Houssay, officier général commandant la Zone de défense et de sécurité (ZDS) Sud, via le centre opérationnel de son Etat-major à Marseille.
Le Détachement d’intervention héliporté national (DIHN), pré-positionné à Brignoles, est à son plus haut niveau d’alerte. Il est composé de 2 hélicoptères de manœuvre (Puma et Cougar) et un hélicoptère léger (Gazelle) des 3e et 5e régiments d’hélicoptères de combat. Le service des essences des armées assure le soutien pétrolier du DIHN depuis l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) au Cannet-des-Maures et de la base aérienne 126 de Solenzara.
Deux Modules adaptés de surveillance (MAS) sont déployés en Corse depuis le 13 juillet et participent ainsi à la surveillance des zones à risques telles que Fangu et Argentella pour la Haute-Corse, Conca et Favone en Corse du Sud. Près de 100 actions de prévention auprès du grand public ont été effectuées jusqu’à ce jour par les militaires du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi et de la base aérienne 126.
Les deux détachements du Groupe du génie intégré (GGI), armés par le 19e régiment de génie de Besançon, pré-positionnés à Lézignan-Corbières et à Nîmes ont été engagés à plusieurs reprises dans l’Aude, le Tarn et l’Hérault ainsi que dans le Gard et dans les Bouches du Rhône afin de créer des pare-feux et d’ouvrir de nouvelles pistes.
Le GGI « Provence » est notamment intervenu dans la nuit du 4 au 5 août sur l’incendie de Martigues/Port-de-Bouc qui s’est étendu sur plus de 1 000 hectares. L’important dispositif comptait aussi les pompiers de l’air de l’Escadron de Sécurité Incendie et de Sauvetage (ESIS) de la BA125 d’Istres. En effet, en cas de nécessité, des moyens complémentaires à l’opération Héphaïstos peuvent être engagés sur demande de l’autorité préfectorale. Toujours à Martigues, sous la coordination du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée, la Marine nationale a déployé trois bâtiments de soutien et d’assistance permettant des évacuations par voie maritime.
Arrivés au terme de leur mission, les fantassins et le personnel médical des armées déployés respectivement depuis le 20 avril et le 10 juillet quittent le département par avion militaire.
La compagnie d’infanterie originaire du 13e bataillon de chasseurs alpins est venue renforcer les Forces armées en Guyane (FAG). Elle a œuvrée en soutien à la population et aux autorité civiles. Elle a rempli des missions dans les domaines de la logistique et de la protection afin de limiter l’impact sanitaire et socio-sécuritaire sur le territoire de la Guyane. L’EMR-SSA déployé le 10 juillet au sein du Centre hospitalier de l’Ouest guyanais (CHOG), a permis la prise en charge de patients COVID-19, contribuant à l’amélioration du contexte épidémiologique et permettant un désengagement qui sera effectif le 14 août.
L’équipe de désinfection du 2ème régiment de dragons NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) reste quant à elle mobilisée aux côtés des FAG. Ainsi, elle continue d’apporter son soutien à la population et aux autorités locales dans la lutte contre la COVID-19.
Sources : État-major des armées
Droits : EMA