Opérations
Les efforts conjoints de la force européenne Atalante, les moyens français sous le commandement de l’état-major ALINDIEN, et les forces alliées présentes dans le golfe d’Aden ont permis de libérer l’otage française retenue par des pirates.
Le jeudi 8 septembre, en fin d’après midi, le message d’alerte de l’équipage d’un catamaran français est intercepté en provenance des eaux territoriales yéménites. Le commandement de la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN) et les commandements militaires de la zone sont immédiatement mis en alerte.
Ce voilier, Tribal Kat, naviguait dans une zone extrêmement dangereuse, où les attaques des pirates somaliens sont fréquentes.
La frégate allemande Bayern, bâtiment amiral de la force européenne de lutte contre la piraterie (EU NAVFOR Atalante), est alors le navire le plus proche du catamaran. Lorsque l'hélicoptère Lynx du Bayern arrive sur place, le Tribal Kat semble à la dérive. Le vendredi 9 septembre au matin, une investigation du voilier par l’équipe de visite du Bayern permet de confirmer qu’aucun passager ni pirate n’est à bord.
Tous les moyens disponibles sont alors mis en œuvre par la France et par l’opération Atalante pour retrouver les deux disparus. Des bâtiments et avions de patrouille maritime P3 américains, japonais, et omanais apportent également leur concours.
Ces efforts combinés permettent de scruter l’ensemble du golfe d’Aden à la recherche d’une embarcation suspecte.
C’est finalement le Panther de la frégate française Surcouf qui localise un skiff suspect le samedi 10 septembre, à proximité des côtes somaliennes.
L’information est immédiatement transmise au bâtiment le plus proche, le Galicia, bâtiment amphibie espagnol à la force Atalante. L’intervention déterminée de l’hélicoptère Seaking du Galicia permet de stopper le skiff puis d’interpeler les 7 pirates présumés pour libérer l’un des deux ressortissants français qui se trouvait à bord. Peu après, ce dernier rapporte que le second ressortissant a été tué deux jours plus tôt dans des circonstances qui restent à éclaircir.
La coordination des moyens français et européens, et le soutien des forces alliées récentes dans la zone de recherche, a permis de libérer l’otage aux mains des pirates avant qu’ils ne rejoignent les côtes somaliennes.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens comabattants
