Les 10 et 11 novembre 2010, le groupement tactique interarmes (GTIA) Bison a mené, en appui des forces de sécurité nationales afghanes (ANSF), l’opération Bison Ruck.
Cette opération avait pour objectifs la reconnaissance des abords sud de Yakhdand, un village de près de 1300 habitants situé au nord de la vallée d’Uzbeen, et la fouille de compounds (habitations) identifiés comme pouvant servir de caches aux insurgés.
Le 10 novembre, après un rehearsal (briefing avant opération) sur le COP (poste de combat avancé) Rocco, trois sections du sous-GTIA Azur sont héliportées sur les hauteurs sud du village pour appuyer et surveiller le déploiement. Le lendemain, la reconnaissance en direction du village commence. A l’approche du village de Yakhdand, les éléments chargés des fouilles des compounds sont entrés en action.
Face à un dispositif qui ne laisse aucune faille, les insurgés ne se sont manifestés que de manière sporadique. Devant l’important déploiement des forces alliées, ils ont tentés d’agir lors des phases de mise en place et de désengagement du dispositif, mais sans succès. La riposte menée par l’ensemble des moyens d’appui (mortiers, canons Caesar, hélicoptères armés et avions d’attaque au sol) a permis de gérer simultanément les prises à parties, sans incident majeur.
Le 2ème kandak (bataillon) de l’Armée nationale afghane (ANA) participait à sa première mission auprès d’un GTIA français. Sa réactivité, quelques heures seulement après son installation en Uzbeen, est à souligner. Cette coordination étroite entre les forces afghanes et françaises a abouti à la saisie d’armes et de munitions.
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Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense