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Libye : hélitreuillage depuis un sous-marin nucléaire d’attaque

Mise à jour  : 06/09/2011

Le 28 août 2011, un Puma de l’armée de l’Air quitte le pont d’envol du Mistral pour une mission peu habituelle : un hélitreuillage depuis un sous-marin nucléaire d’attaque.

Déployés dans le cadre de l’opération Harmattan au large de la Libye, ces hélicoptères de manœuvre sont principalement dédiés à la récupération et au sauvetage des équipages en cas de problème.

Cette fois, l’objectif est différent. « Un membre d’équipage du sous-marin qui opère dans la zone doit être évacué à cause d‘une blessure au genou, explique le chef de bord du Puma. Nous devons le récupérer à l’aide de notre treuil et faire descendre son remplaçant ».

Cet échange de passagers induit une manœuvre délicate. Pour des raisons de discrétion, elle doit être réalisée en pleine mer, et le plus rapidement possible. Lorsque le sous-marin affleure à la surface, l’hélicoptère doit se positionner en stationnaire quelques mètres au-dessus du kiosque pour effectuer les opérations de treuillage.

Après un survol d’une demi-heure au-dessus de la Méditerranée, l’équipage du Puma repère une tâche noire sur la surface, « à deux heures, dans le soleil », d’après les indications du pilote. Le Puma vire alors pour se rapprocher de l’immense masse sombre émergeant des flots. En soute, le mécanicien navigation, dit « méc-nav », déploie le treuil par la porte arrière droite. Un plongeur en combinaison de néoprène vérifie les harnais. C’est lui qui, une fois l’hélicoptère stabilisé, descend avec le remplaçant du membre d’équipage blessé, puis remonte avec le blessé.

Le premier est récupéré par deux sous-mariniers postés dans le kiosque du sous-marin tandis que le second prend place dans le Puma et est immédiatement pris en charge par le médecin.

L'échange n'a pas pris plus de 15 minutes : le SNA peut reprendre sa mission.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants