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Sangaris : point de situation sur les opérations

Mise à jour  : 14/02/2014

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 07 au 14 février 2014.

Au cours de cette semaine, la force Sangaris a poursuivi sa mission visant à rétablir un niveau de sécurité minimal en Centrafrique, en protégeant les populations des violences de toutes sortes.

Depuis le 09 février, la force Sangaris a désormais un de ses deux GTIA complètement déployé en province tandis que l’autre poursuit ses opérations de contrôle de zone dans les rues de Bangui.

A Bangui, la situation sécuritaire s’est apaisée dans la majorité des quartiers, s’illustrant par la réouverture de certaines écoles, commerces et marchés. La situation dans d’autres quartiers, comme le 3e ou le 5e arrondissement, reste néanmoins très variable. La chef d’Etat de transition a décidé d’alléger les horaires du couvre-feu jusqu’alors en vigueur : de 20H00 à 05H00 actuellement, contre 18H00-06H00 précédemment.

Le 10 février 2014, la force Sangaris a détruit plus de 750 Kg de munitions. Ces munitions  ont été saisies auprès de groupes armés qui ne respectaient pas les mesures de confiance, ou trouvées à l’occasion de la découverte de caches d’armes, ou tout simplement de munitions abandonnées après utilisation mais non explosées (UXO). C’est par mesure de sécurité que ces munitions ont été détruites, les conditions antérieures de stockage et de manipulation n’offrant pas les garanties nécessaires pour une conservation dans un dépôt ou pour leur réutilisation.

Au Nord de Bangui, à « PK12 », les troupes françaises ont découvert, le 11 février, une importante cache d’armes et de munitions dans un secteur abritant des groupes armés. Plusieurs types de mines, d’obus de mortier, de munitions de différents calibres ont ainsi été saisis par la force.

L’amélioration de la situation sécuritaire à Bangui a permis à la force Sangaris et à la MISCA de se déployer plus largement en province. Après les villes de Sibut, M’Baiki, Boda, Boali, Bossembélé, Bossangoa, Yaloké, la MISCA et les forces françaises continuent leur progression dans le pays. Elle vise à la fois à maintenir la liberté de mouvement sur les principaux axes routiers en démontant les check-points barrant les routes, à protéger les populations en contraignant les groupes armés à respecter les mesures de confiance, et enfin accélérer la prise en compte des zones par la MISCA.

Après avoir patrouillé à Bossemptélé en début de semaine, les soldats de la force Sangaris ont rejoint le 12 février la deuxième plus grande ville de la Centrafrique, Berberati, située à 450km à l’Ouest de la capitale. Ils y ont trouvé une situation calme et sans trace de violences. Ils poursuivent actuellement leur mission sur l’axe routier principal reliant Bangui au Cameroun.

Le 14 février enfin, après avoir réuni un Conseil de défense restreint, le Président de la République a décidé de renforcer le dispositif Sangaris et de porter son effectif à 2000 hommes. Dans les jours à venir, des éléments français, déjà déployés dans la région, renforceront Sangaris. Ces renforts seront constitués d’éléments de combat, de moyens aéromobiles, de commandement et de logistique. Ils permettront à Sangaris de poursuivre son déploiement en province et d’accélérer celui de la MISCA.

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense