Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :
- à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,
- à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu,
- et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta.
La situation sécuritaire était globalement calme dans le pays cette semaine, même si elle reste tendue dans le 3e arrondissement de Bangui, ainsi qu’à Boda et Bambari.
Cette semaine, l’organisation internationale de migration (OIM) a organisé un déplacement au profit des anciens combattants ex-Seleka qui étaient jusqu’alors cantonnés à Bangui et qui souhaitaient rejoindre leur région d’origine dans le centre du pays. Un convoi escorté par la MISCA a ainsi permis le déplacement d’environ 280 ex-Séléka le 1er septembre. Sangaris a fourni un appui renseignement grâce à ses moyens aéromobiles.
Dans la ville de Boda, située à l’ouest de Bangui, la situation est restée globalement calme après les tensions des jours précédents. L’action du GTIA Acier sur place permet le retour progressif des autorités civiles ainsi que des organisations internationales et non gouvernementales. Ce week-end, il a ainsi accueilli une délégation humanitaire conduite par l’Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA).
Dans l’Ouest, la situation est prise en compte de façon autonome par la MISCA.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense