En République centrafricaine, la situation sécuritaire est étroitement liée aux démarches de l’Etat de transition et aux initiatives opposées, à l’approche du Forum de Bangui.
Alors que l’Etat de transition tente d’avancer sur la voie de la réconciliation nationale à l’approche du Forum de Bangui, les opposants à ce processus semblent s’organiser et vouloir manipuler la population, créant des troubles et des tensions dans certaines villes du pays, notamment dans l’Est.
A Bangui, les récents enlèvements ont conduit les forces en présence à multiplier les patrouilles dans la capitale.
Pour préparer le forum de Bangui, des consultations populaires ont actuellement lieu sur l’ensemble du territoire, dans toutes les préfectures, sous-préfectures et ce sur une période de 21 jours. Organisées par l’Etat de transition, leur but est de rassembler la population, directement et à travers ses représentants, et d’aller à la rencontre des populations de l’ensemble des sous-préfectures. L’objectif premier de ces consultations est de faire remonter les grands thèmes de préoccupations des Centrafricains.
La force Sangaris soutient les consultations conduites par les autorités de transition en appuyant la sécurisation des villes identifiées pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés sont connus pour rejeter ces consultations et manipuler les autorités locales et la population pour qu’elles les boycottent.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense