Le 2 octobre 2014, un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar (PRIAC) du groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a réalisé une patrouille au sud de Dékoa. Il s'agit d'une des missions permanentes dans cette partie centrale de la République centrafricaine.
Dans le cadre de sa mission de contrôle de zone, le SGTIA formé autour d'un escadron du 501e régiment de chars de combat (501e RCC), assure la permanence de la présence de la force Sangaris à Dékoa et aux alentours. Si une section d'infanterie est indispensable dans la ville pour y patrouiller à pied, les PRIAC, armés principalement par des véhicules blindés légers (VBL), permettent d'effectuer des patrouilles plus rapidement, et de manière plus approfondie.
Ainsi, quotidiennement, les militaires français sillonnent la brousse afin d’affirmer leur présence dans leur zone d’action et d’aller à la rencontre des populations pour connaitre leur appréciation de la situation. Ce jour là, il s'agissait pour le brigadier-chef Philippe, chef de la patrouille, de rencontrer les villageois afin de leur expliquer le rôle de la force Sangaris,et leur rappeler le sens de son action, menée conjointement avec les autorités locales et la MINUSCA, pour le rétablissement de la paix.
La situation sécuritaire dans l’ensemble du territoire centrafricain n’est en rien comparable avec la situation à laquelle Sangaris a fait face en décembre 2013, même s’il reste encore des tensions indéniables. La MINUSCA, déployée depuis le 15 septembre grâce à l’action de sécurisation effectuée par force Sangaris, prend progressivement en compte les missions de sécurisation dans ses zones de responsabilité. La force Sangaris, quant à elle, concentre désormais ses efforts à Bangui, dans le couloir central et à l’Est du pays, toujours en appui de la MINUSCA.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense