Le 24 juin 2013, les trois avions Mirage 2000 D du détachement chasse (DETCHASSE) de Bamako ont été relevés et ont quitté le Mali pour rejoindre la base aérienne 133 de Nancy-Ochey.
Déployés sur le tarmac de Bamako le 17 janvier 2013, les trois avions de chasse relevés ont tous participé, de jour comme de nuit, à des missions d’appui aux opérations au sol de la force Serval. Ils ont également pour mission de conduire des frappes au sol sur des objectifs ennemis identifiés et validés, comme des dépôts logistiques, des véhicules ou des centres d'entrainement utilisés par des groupes terroristes. Depuis le début de l’opération Serval, les avions Mirage 2000 D du DETCHASSE de Bamako ont effectué 435 missions et totalisent près de 2 200 heures de vol.
Les trois Mirage 2000 D en provenance de Nancy ont atterri le 22 juin sur le tarmac de Bamako. Un avion C135 du groupement de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne » de la base aérienne 125 d’Istres a assuré la mission de ravitaillement sur le vol aller puis retour. Les trois équipages ayant convoyé les nouveaux avions sont repartis avec les trois autres aéronefs désengagés du Mali.
Immédiatement, les trois Mirage 2000 D ont été pris en main par la quarantaine de mécaniciens du DETCHASSE. En moins de trente heures, les hommes et les femmes du soutien technique se sont relayés pour configurer un à un les trois avions. Ainsi, le dispositif de permanence opérationnelle a été maintenu et permet à de deux aéronefs de décoller dans l’heure qui suit le déclenchement d’une l’alerte.
Les trois avions Mirage 2000 D désengagés ont été déséquipés en vue de constituer le nouveau parc : opérations de maintenance aéronautique, descente puis remontage des bombes et autres équipements inhérents à la mission.
Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense