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LYNX : L’exercice CRIMSON valide l’interopérabilité franco-britannique

Mise à jour  : 17/06/2019

Du 3 au 6 juin s’est déroulé l’exercice CRIMSON dont l’objectif était de valider l’interopérabilité entre les forces armées britanniques et le détachement français présent en Estonie dans le cadre de la présence avancée renforcée (eFP) de l’OTAN.

Dans une première phase, le 3 juin en fin de journée, les logisticiens du détachement français LYNX ont acheminé l’ensemble des véhicules participant à l’exercice CRIMSON sur la zone d’exercice au nord de Tapa, situé à 60km à l’est de Tallinn.

Vers 18 heures, un premier convoi, composé de véhicules de combat d’infanterie « Warrior » et de  « Bulldog » britanniques, a commencé son mouvement vers le Central Training Area guidé par les soldats estoniens. Un peu plus tard, un convoi français acheminant deux chars Leclerc par Porte-Engin Blindé a quitté le camp en direction de la zone de manœuvre.

Dans un second temps, un entrainement d’interopérabilité franco-britannique s’est déroulée au Central Training Area, du 4 au 6 juin 2019.  A cette occasion, des éléments de reconnaissance britanniques ont été insérés au sein du SGTIA français.

Le scénario réaliste avait pour objectif, pour les soldats français, de s’emparer d’un groupe de maisons tenues par l’ennemi dans le cadre d’une manœuvre défensive. Afin de tester la capacité de réaction conjointe franco-britannique et leur interopérabilité à tous les échelons, divers incidents ont été simulés dans la manœuvre pour ralentir la progression vers la saisie des points clefs : pannes, champs de mines, tirs d’artillerie…

Au bilan, l’exercice CRIMSON a permis aux chefs de valider des procédures tactiques conjointes et aux soldats de tester leur capacité de réaction et d’adaptation avec leurs camarades britanniques.

Décidée par les chefs d’État et de gouvernement au sommet de Varsovie en 2016, la Posture de présence avancée renforcée de l’OTAN (enhanced Forward Presence ou eFP) permet aux Alliés de déployer, en nombre limité, des forces militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer encore la posture de défense de l’Alliance par un dispositif dissuasif, à caractère purement défensif, selon une planification validée collectivement. Dans ce cadre, la France engage en Estonie en 2019 un dispositif articulé autour de 300 militaires français et d’un S-GTIA composé de 4 chars Leclerc et de 13 VBCI. Cette mission Lynx est intégrée au sein d’un bataillon commandé par la Grande-Bretagne.

 


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense