Accueil | Opérations | Europe | Europe du Nord et de l'Est | Autres opérations | ATLANTIQUE NORD – Exercice OTAN Northern Challenge 21 pour les plongeurs-démineurs français Opérations ... Autres opérations | ATLANTIQUE NORD – Exercice OTAN Northern Challenge 21 pour les plongeurs-démineurs français

ATLANTIQUE NORD – Exercice OTAN Northern Challenge 21 pour les plongeurs-démineurs français

Mise à jour  : 18/11/2021

Dans le cadre de l’exercice OTAN Northern Challenge 21, un détachement du Groupe de plongeurs démineurs Atlantique (GDP A), renforcé d’éléments des GPD Méditerranée et Manche Mer du Nord, a été déployé à Keflavik en Islande du 11 octobre au 1er novembre. Exercice majeur de contre- Engins explosifs improvisés (EEI) organisé par l’Islande, Northern Challenge 21 a permis d’entraîner les détachements de démineurs de 13 nations. Les 250 participants des équipes Explosive ordonance disposal (EOD) ont été évalués en milieu terrestre, maritime et portuaire dans des conditions d’environnement difficiles.

La semaine précédant le début de l’exercice, trois des plongeurs-démineurs français avaient intégré l’équipe d’évaluation de l’exercice. Après une phase de préparation opérationnelle et de test du matériel, les autres miliaires du détachement ont débuté l’exercice le 18 octobre. Les plongeurs-démineurs étaient répartis en deux équipes : la première est intervenue sur des incidents d’Engins explosifs improvisés (EEI) terrestres, tandis que la deuxième a réagi aux menaces en milieu portuaire et maritime.

Cette première semaine d’exercice a permis aux équipes de parfaire la fluidité de leurs actions, de confronter leurs matériels aux conditions climatiques rigoureuses et d’échanger avec les évaluateurs internationaux. Lors de la deuxième semaine, les participants ont pris part au scénario complet d’élévation, consistant en un enchaînement réaliste d’interventions en conditions réelles d’opération.

À chaque intervention, les plongeurs-démineurs se sont également exercés à mettre en œuvre les moyens de neutralisation les plus appropriés à la récupération de preuves exploitables, dans l’optique de transférer ces éléments aux experts du WIT (cellule d’analyse et de traitement scientifique). Les renseignements collectés permettent d’identifier les auteurs d’attaques par EEI et de renforcer la connaissance du fonctionnement de ces engins.

La variété des scénarios et des milieux rencontrés (base militaire, port civil ou encore périphérie urbaine) a permis de s’approcher au plus près des conditions réelles d’intervention. Au total, le détachement français est intervenu sur 18 scénarios terrestres et 16 scénarios maritimes, de jour comme de nuit, neutralisant une cinquantaine d’EEI.

  


Sources : État-major des armées
Droits : EMA