Accueil | Opérations | Actualités | FAPf : Les missions d’évacuation des Forces armées en Polynésie française, un service essentiel en direction des Polynésiens Opérations ... Actualités | FAPf : Les missions d’évacuation des Forces armées en Polynésie française, un service essentiel en direction des Polynésiens

FAPf : Les missions d’évacuation des Forces armées en Polynésie française, un service essentiel en direction des Polynésiens

Mise à jour  : 22/03/2021

Du 11 mars au 16 mars, les Forces armées en Polynésie française (FAPf) ont effectué de multiples évacuations médicales au profit des Polynésiens. En effet, depuis le 1er janvier 2021, les FAPf ont notamment effectué trois évacuations médicales sur l’île de Rapa. Ces évacuations complexes témoignent de la résilience des équipages servant au sein des FAPf pour lesquels la protection des Polynésiens est primordiale.  

Le jeudi 11 mars, suite à une demande de concours du Haut-commissariat et sur ordre du Centre opérationnel de Tahiti, l’alerte a été déclenchée pour  l’Escadron de Transport (ET) 82 Maine. L’ET 82 a reçu pour mission de se rendre dans l’archipel des Marquises, sur l’île de Nuku Hiva, (à 1300 km à l’est de Tahiti) afin de récupérer deux bébés dont l’état de santé nécessitait un rapatriement d’urgence sur Tahiti. Après avoir étudié les conditions météorologiques, l’avion a décollé à 23h15 avec à son bord une équipe médicale renforcée. Après 4 heures de vol, l’avion s’est posé sur la piste des Marquises. Deux heures ont été nécessaires pour la prise en charge des deux nourrissons dans la soute de l’appareil. Le vol retour s’étant déroulé sans encombre, l’appareil s’est posé aux alentours de 8h du matin sur la piste de l’aéroport de Faa’a.   

 

Le lundi 15 mars, les FAPf ont à nouveau été mobilisés pour le rapatriement d’urgence d’un enfant de 21 mois depuis l’île de Rapa et jusqu’à Tahiti.  La planification d’une mission sur Rapa est toujours d’une grande complexité eu égard à l’éloignement entre l’île de Rapa et Tahiti, qui nécessite des escales intermédiaires. L’île ne possédant pas de piste, seul l’hélicoptère Dauphin peut se poser dans la zone. Ainsi, après 6h30 de vol et 2 escales avec ravitaillement à Rurutu et Raivavae, l’hélicoptère a pu se poser. Après une prise en charge, un embarquement et un ravitaillement, le Dauphin a redécollé en direction de Raivavae pour finaliser cette évacuation médicale dans de bonnes conditions. En parallèle de cette mission, le second hélicoptère du détachement a été envoyé pour mener des missions de recherche terrestre suite à la disparition d’un avion de tourisme.  

 

Le mardi 16 mars, l’équipage de l’ET82 Maine est de nouveau alerté par radio d’une possible évacuation sanitaire sur l’île de Takapoto, situé à 500 km à l’est de Tahiti. Alors qu’il venait de décoller pour une mission de préparation opérationnelle, la décision a été prise de dérouter l’avion pour rapatrier le patient sur Tahiti. Après une heure de vol, le patient a pu être pris en charge pour un transport jusqu’à l’hôpital de Tahiti. 

 

Par le biais de ces trois évacuations médicales et de leur participation aux recherches de l’avion de tourisme disparu, les entités des FAPf ont fait preuve de rapidité et de professionnalisme au profit des Polynésiens. 

 

   

  

Les 900 militaires des forces armées en Polynésie française (FAPf) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. 


Sources : État-major des armées
Droits : EMA