La gendarmerie de l’Armement a été créée en 1973 pour faire suite aux événements de mai 1968 ayant constitué une menace grave à l’égard de la protection du secret de la défense nationale.
Formation spécialisée de la gendarmerie nationale forte d'environ 280 militaires, elle est placée pour emploi auprès du délégué général pour l'armement.
La gendarmerie de l'Armement s'articule en :
- deux compagnies représentant au total 12 brigades ;
- une section de recherches qui détient une compétence judiciaire nationale et s'occupe exclusivement des investigations en matière judiciaire. Elle apporte son concours aux unités dans les procédures les plus complexes ;
- un groupe de protection constitué de militaires sélectionnés et formés par le GIGN. Il est chargé d'assurer la protection du délégué général pour l'armement et du directeur du développement international ainsi que de certaines autorités ou délégations.
La gendarmerie de l’Armement exerce, dans tous les sites de la Direction générale de l'armement (DGA) et du CEA/Gramat, toutes les attributions de la gendarmerie départementale (police judiciaire, administrative et militaire). Elle assure la protection des installations prioritaires de défense et des points d’importance vitale relevant de l’autorité du délégué général pour l’armement et du CEA/Gramat. Enfin, elle est compétente à l’égard de toute personne civile ou militaire se trouvant dans ces lieux.
Son action a pour objet de prévenir les intrusions et la compromission du secret de défense. Elle s'exerce à travers des contrôles particuliers : respect des procédures du secret défense, délivrance des autorisations d'accès, surveillance des zones sensibles interdites aux agents civils de sécurité et recherche du renseignement.
C'est dans ce contexte qu'elle assure des missions de sécurisation des essais de matériels réalisés par la DGA ou des grands événements industriels de Défense tel que le salon du Bourget, Eurosatory ou encore Euronaval.