Gérard Longuet, ministre de la défense et des anciens combattants, a annoncé le 6 mars 2012 que la direction générale de l’armement (DGA) venait de renouveler le marché de maintien en condition opérationnelle de la composante terrestre « utilisateurs » du système spatial d'observation optique « Hélios 2 ».
La direction générale de l’armement (DGA) a notifié ce contrat à la société Astrium le 23 février 2012 au nom des 5 pays partenaires du programme que sont la France, la Belgique, l’Espagne, l’Italie et la Grèce. D’une durée d’un peu plus de 6 ans, le marché s'élève à 204 millions d'euros TTC. Il prend en compte également les équipements allemands couverts par l'accord d'échange d'images satellite entre la France et l'Allemagne.
Hélios 2 est constitué des 2 satellites, baptisés 2A et 2B, lancés respectivement en 2004 et 2009. Ceux-ci sont programmés à partir d'un centre de maintien à poste situé à Toulouse et à partir de centres nationaux d'élaboration des plans de prise de vues et de réception des images. Le contrat concerne les 6 centres nationaux et couvre le remplacement des matériels obsolescents, les évolutions logicielles ainsi que la maintenance du système et le support aux utilisateurs.
Le système d’imagerie spatiale Helios 2 répond aux besoins de la France et de ses partenaires dans le domaine du renseignement de défense et de sécurité. Il est caractérisé par sa couverture mondiale, sa capacité de survol permanente et conforme au droit international, et la répétitivité de ses prises de vue. Les satellites Hélios 2 permettent l'identification de signes précurseurs de crise, de menaces terroristes, la conduite d'opérations militaires sur des théâtres éloignés (préparation de mission, repérage d’objectifs) et la vérification du respect des traités de désarmement et de non prolifération.
Hélios 2 assure depuis 2005 la continuité de service fourni initialement par Hélios 1, système de première génération réalisé par la France, l’Italie et l’Espagne, opérationnel à partir de 1995 et dont le dernier satellite (Hélios 1A) a été désorbité en janvier 2012.