Les six premières FREMM (Aquitaine, Provence, Languedoc, Auvergne, Bretagne et Normandie), livrées à la Marine nationale entre 2012 et 2019, ont des équipements à dominante lutte anti-sous-marine (FREMM-ASM). Les deux dernières, Alsace et Lorraine, aux capacités de lutte anti-sous-marine identiques, disposent en plus d’une capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA). Elles bénéficient également d’évolutions de leur système de combat, d’une mâture optimisée dite « taille de guêpe » et d’une portée de détection radar augmentée. L’équipage est par ailleurs renforcé par une dizaine de marins.
Conçues et développées par Naval Group, les FREMM sont des navires furtifs, polyvalents, endurants et souples d’emploi, dotés d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé. Leurs missions principales sont la maîtrise d’une zone d’opération maritime, en surface et sous la mer, le soutien et l’appui aux opérations de projection, ainsi que la frappe de précision dans la profondeur terrestre avec le missile de croisière naval, une capacité que seule la France possède en Europe.
Elles sont également capables de mettre en œuvre le Caïman marine, hélicoptère embarqué multi-rôles, doté d’une capacité de lutte anti-sous-marine particulièrement développée. Le couple FREMM–Caïman représente un saut capacitaire dans le domaine de la lutte anti-sous-marine. La FREMM peut également embarquer deux Écume, la nouvelle embarcation tactique des commandos marine.
A l’horizon 2030, la Marine nationale disposera de quinze frégates de premier rang : huit FREMM (dont deux FREMM DA), deux Frégates de défense aérienne (FDA) et cinq FDI.