ATLANTIQUE NORD : La frégate Normandie de retour de déploiement

Successivement engagée en mer de Norvège dans l’exercice RAGNAR VIKING, puis au large des côtes portugaises pour participer à la première phase de l’exercice majeur de l’OTANSTEADFAST DEFENDER 21, la frégate Normandie s’est pleinement intégrée dans les différents dispositifs navals constitués. Évoluant parfaitement avec les autres marines étrangères, elle a démontré son savoir-faire et sa capacité à opérer dans un environnement tactique contraint, à s’intégrer dans des manœuvres navales d’envergure, tout en faisant la démonstration de la performance de ses senseurs.

Après ces deux entraînements interalliés réussis et vingt-cinq jours de navigation sans discontinuer, la Normandie a ponctué sa patrouille septentrionale de deux escales en Islande, à Reykjavik puis à Akureyri, permettant ainsi à son équipage de se régénérer et d’effectuer les mouvements logistiques nécessaires à la poursuite de la mission. Ces deux escales ont également permis d’entretenir les liens unissant la France et l’Islande et de participer au rayonnement de la Marine nationale.

La Normandie a terminé son déploiement par une patrouille dans le Grand Nord, lui permettant notamment d’entretenir une connaissance précise et autonome de cette zone, participant directement à la fonction stratégique « connaissance et anticipation ». Concrètement, il s’agit de disposer d’une connaissance fine de l’environnement marin de cette région afin de pouvoir mieux y planifier et conduire des opérations. L’Atlantique nord est une zone en perpétuelle évolution et de plus en plus convoitée en raison du développement de nouvelles routes maritimes. Les différents relevés effectués par les unités de la Marine nationale dans cette zone participent activement à cette mission.

Ces déploiements en Atlantique Nord, dans un contexte international, permettent de maintenir la qualification des équipages et du matériel, tant dans le domaine des opérations que dans la connaissance de cet environnement particulier. La Marine nationale maintient ainsi son haut niveau d’expertise et son interopérabilité avec ses principaux alliés.