Florence Parly, ministre des Armées, se félicite de la commande de 14 engins de débarquement amphibie, maillons indispensables des navires porte-hélicoptères amphibie. Cette modernisation contribue à la remontée en puissance de nos forces, en cohérence avec l’ambition de la loi de programmation militaire 2019-2025.
La Direction générale de l’armement (DGA) du ministère des Armées a notifié à la société CNIM le 16 janvier 2019 la conception et la fabrication de 14 nouveaux engins de débarquement amphibie standard (EDA-S) destinés à la Marine nationale. Ils équiperont notamment la flotte des porte-hélicoptères amphibie (PHA) de classe Mistral. Le marché d’un montant de 65 millions d’euros a fait l’objet d’une procédure d’appel public européen et comprend, outre l’acquisition des bateaux, cinq années de soutien.
Ces nouveaux chalands remplaceront plusieurs types de navire actuellement en service. Huit EDA-S sont destinés à la flottille amphibie de Toulon pour remplacer les chalands de transport de la marine existants. Ils constitueront la batellerie embarquée à bord des PHA, en complément des engins de débarquement amphibie rapide (EDA-R) déjà en service. Les six autres EDA-S seront déployés outre-mer pour remplacer divers chalands logistiques à Djibouti, Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, aux Antilles et en Guyane.
D’une longueur de 28 mètres, ces monocoques en acier, avec quatre membres d’équipage, ont une architecture de type « Roll On - Roll Off » : leurs deux portes permettent aux véhicules d’embarquer indifféremment par l’avant ou par l’arrière sur un pont de travail occupant toute la longueur du navire. Ils pourront transporter la plupart des véhicules de l’armée de Terre, y compris les plus lourds tels le char Leclerc.
La livraison des EDA-S s’effectuera à partir de 2020. La production sera réalisée par le chantier naval français SOCARENAM, sous-traitant de CNIM pour ce projet. Cette commande permettra de conforter près de 200 emplois chez CNIM, SOCARENAM et leurs sous-traitants.