La direction générale de l’armement (DGA) a qualifié le lance-roquettes unitaire (LRU) le 16 mai 2014. Cette décision intervient suite à des campagnes de tirs effectuées en août 2013 aux Etats-Unis et en novembre dernier au centre DGA Essais de missiles à l’île du Levant (Var).
La direction générale de l’armement (DGA) a qualifié le lance-roquettes unitaire (LRU) le 16 mai 2014. Cette décision intervient suite à des campagnes de tirs effectuées en août 2013 aux Etats-Unis et en novembre dernier au centre DGA Essais de missiles à l’île du Levant (Var).
Le LRU permet des frappes par tout temps, précises et réactives, jusqu’à 70 km. Il est destiné à traiter des objectifs ponctuels avec des effets collatéraux réduits.
Ce programme est mené en coopération avec l’Allemagne et l’Italie. Il consiste à transformer des lance-roquettes multiple (LRM), entrés en service au début des années 90, pour leur permettre de tirer la munition à charge explosive unitaireM31.
Le marché a été passé par le Bundesamt für Ausrüstung, Informationstechnik undNutzung der Bundeswehr (BAAINBw), homologue allemand de la DGA, en septembre 2011 à la société Krauss Maffei Wegmann, à la tête d’un montage industriel franco-allemand incluant Thales, Airbus Defence and Space et Sagem (groupe Safran). Les 13 lanceurs français ainsi modernisés seront livrés au 1er régiment d’artillerie de Belfort d’ici fin 2014.
La dotation initiale en munitions, 252 roquettes dont le moteur est produit par la société française Roxel, a été livrée fin 2013 par la société américaine Lockheed Martin.