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Début de l’installation de la plate-forme d’essais à terre de la frégate de défense et d’intervention (FDI)

Mise à jour  : 13/06/2019

Le programme FDI (frégate de défense et d’intervention) vient de franchir une nouvelle étape avec l’installation du premier élément constitutif de la plate-forme d’évaluation à terre de ses senseurs et de son système de combat. L’embase du mât a été livrée et installée sur le site de Saint-Mandrier (Var) de DGA Techniques navales mi-mai 2019. Le colis de 8m x 8m x 7m et de 23 tonnes a transité par voie maritime entre Lorient et Toulon puis mis à terre au port du Canier et transféré ensuite par voie terrestre.

Cette opération délicate s’est déroulée conformément aux prévisions grâce à une préparation millimétrée et une excellente collaboration entre tous les intervenants (Naval Group, établissement du service d’infrastructure de la défense de Toulon, Pôle Ecoles Méditerranée et DGA Techniques navales).

L’arrivée du mât et celle du premier panneau du radar à panneaux plans Sea Fire de Thales, programmées à l’été 2019, seront les prochaines étapes importantes. Les essais de « bon fonctionnement » débuteront dès l’automne. Les essais radar se dérouleront tout au long de l’année 2020.

Le site d’expérimentation des systèmes de défense aérienne (SESDA)

Le SESDA de DGA Techniques navales est situé sur la presqu’île de Saint-Mandrier (Var). Il permet  de qualifier le système de combat des nouveaux navires militaires avant son installation à bord.

Le principe est celui du « bateau à terre ». Il s’agit de reproduire le pont d’un navire sur lequel sont installés des mâts et des senseurs réels (radars, antennes, systèmes optroniques) reliés au système de combat. L’espacement entre les mâts est identique à celui des mâts du navire. La compatibilité électromagnétique de l’ensemble de ces équipements peut ainsi être testée en grandeur réelle et dans une configuration similaire à celle du bord.

L’objectif est de développer et tester le système de combat en s’affranchissant des contraintes liées à la disponibilité du navire sur lequel le système de combat doit être installé. L’installation permet de réaliser, rapidement et à moindre coût, les nombreux essais nécessaires pour identifier et corriger d’éventuels dysfonctionnements des nouveaux systèmes, avant leur déploiement à bord. La solution des essais sur « bateau à terre » permet d’allier souplesse des essais et vérification des exigences.

Pour mener à bien ces essais la Direction générale de l’armement (DGA) demande le concours d’aéronefs et de navires de la DGA et des armées pour opérer selon des scénarios précis afin de récréer un environnement aéro-maritime représentatif des conditions opérationnelles et permettre la vérification de la tenue des exigences du système de combat. Ces essais sont menés tout au long du processus de développement du système de combat, de la phase d’intégration des senseurs jusqu’à la phase de qualification.

Depuis1969, la majorité des grands programmes navals ont utilisé le concept du « bateau à terre » pour le développement de leur système de combat : frégates "Aconit", "Cassard", porte-avions "Charles-de-Gaulle", frégates de défense aérienne Horizon, frégates multi-missions FREMM et désormais frégates de défense et d’intervention.