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RILLEUX-LA-PAPE et SAINT-PRIEST : réussite du PLR du Rhône

Mise à jour  : 23/12/2014 - Auteur : Françoise BROS-JACQUOT, déléguée régionale aux restructurations

Touchées par la restructuration de la carte militaire, les communes de Rillieux-la-Pape et de Saint-Priest ont bénéficié du Plan Local de Redynamisation (PLR) mis en place après les fermetures de l’Etablissement Spécialisé du Commissariat de l’Armée de Terre (ESCAT) et du détachement du 7ème régiment du matériel.

Arrivé à terme en trois ans et doté de 14,5 millions d’euros, dont 1,8 millions de l’État, dont 1 million de crédits du Fonds national d’aménagement du territoire (FNADT) et du Fonds pour les restructurations pour la défense (FRED), ce PLR avait pour objectifs de compenser les emplois perdus et de redynamiser économiquement ces deux bassins de vie et d'emplois.

A Rillieux-la-Pape comme à Saint-Priest, le parcours vers l'emploi des publics fragilisés a été favorisé. Si les fermetures de ces sites ont fait perdre à ces deux communes 410 emplois, près de 2 millions d'euros ont été investis pour financer des actions visant à conforter l’offre d’insertion, favoriser la création/reprise d’entreprises, la mobilité et le retour à l’emploi. Résultats : 35 aides à la création/reprise d’entreprises pour un total de 49 emplois créés, 39 retours à l’emploi ou accès en formation après un passage en auto-école sociale.

Près de 250 000 euros ont été consacrés à Saint-Priest et Rillieux-la-Pape pour consolider et développer le commerce de centre-ville.

Une nouvelle cuisine centrale pour la Ville de Lyon

Sur le site de l'ancienne caserne Osterode à Rillieux-la-Pape, la ville de Lyon a créé sa cuisine centrale de restauration scolaire pour un investissement d’un peu plus de 9 millions euros. La cuisine centrale produit 26 000 repas par jour.

Sur un terrain de 1,7 hectare, à l’emplacement de la cuisine centrale de l’ESCAT, s’élève désormais un bâtiment de 5000 m2 environ ; soit +900 m2 par rapport au bâtiment préexistant, dont 3000 m² de consacré à la production, est sorti de terre entre avril 2013 et septembre 2014. A la rentrée, la nouvelle cuisine offrait déjà une capacité de production de 25 à 27 000 repas par jour avec l’objectif à terme d’atteindre 35 à 37 000 repas par jour.

La société ELIOR, qui exploite la cuisine, emploie quant à elle, 62 personnes sur le site : soit une cinquantaine transférée depuis l’ancienne cuisine de Perrache parmi lesquelles des CDI et des intérimaires en insertion. L’association Rhône Emploi Et Développement (REED) accompagne des ateliers et chantiers d’insertion au profit de demandeurs d’emploi en difficultés issus de la zone urbaine sensible de Rillieux-la-Pape.

Les enjeux de service public attachés à la restauration scolaire sont liés à l’amélioration en continu de la qualité des repas : nouvelles recettes; produits bio et locaux; procédés de cuisson innovants, etc.) ainsi qu’à la sécurisation des approvisionnements, à la disposition d’un outil de production performant et à la maîtrise des coûts.

 

La nouvelle pépinière d'entreprises Cap Nord

En 2014, grâce à 75 000 euros de subvention du PLR sur 3 ans, Cap Nord a pu accueillir 78 entreprises avec la création de 90 emplois. Dans ses locaux, quelques 200 porteurs de projets de création d’entreprises sont informés et conseillés chaque année pour mener à bien leur projet.

Ce soutien financier a permis à la pépinière d'entreprises CAP NORD de  renforcer et maintenir l’offre de services. Elle a pu recruter un directeur dédié à l’accueil et améliorer la gestion et l’animation de la pépinière. L’aide de l’État a également permis la prise en charge de la prestation d’accompagnement post-création de Cap nord.

Pour rester compétitive et améliorer les prestations rendues aux créateurs, l’offre de services a été améliorée. Le nombre d'entreprises hébergées pour développer l’emploi local et ses effets induits a connu une forte progression et l’implantation de nouvelles entreprises sur le territoire a été largement favorisée.

Grâce en partie au PLR, la pépinière Cap Nord a pu passer, entre 2012 et 2014, d'un taux d'occupation de 70 % en 2011, à 80 % en 2012 et  95 % à fin 2014 : 15 entreprises (38 ETP) et 1 coopérative d'activité (30 ETP) occupent ainsi le bâtiment fin 2014.

Un PLR au bilan très positif

Ces 3 dernières années, de nombreuses actions ont également été menées en direction des entreprises situées dans le périmètre du PLR. Le club Croissance a par exemple soutenu les projets de développement des TPE, PME et PMI ; soit 30 entreprises aidés en 3 ans.

Un conseiller de la CCI de Lyon et du Grand Lyon a accompagné quatre entreprises labellisées « pépites » pendant 2 ans et un consultant privé est intervenu sur différentes thématiques telles que l’aide à la levée de fonds, la gestion des ressources humaines, l’intelligence économique, innovation et propriété intellectuelle. Ces entreprises ont également obtenu une subvention FRED emploi.

BIOSSUN, qui fabrique des pergolas climatiques, a créé 13 emplois, l’entreprise de service numérique IPLINE 14 emplois, l’ensemblier de machines spéciales GLOBAL PROCESS INDUSTRY 15 emplois et DIVERS CITE, qui aménage des espaces publics, 4 emplois.

En trois ans après, les objectifs de ce plan local de redynamisation ont été atteints grâce non seulement à l’action commune de l’Etat et des élus de Rillieux-la-Pape et de Saint-Priest mais aussi grâce à l'engagement de la ville de Lyon, du Grand Lyon, du Conseil régional, du Conseil général, de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon et de la chambre des métiers.


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