L’armée de Terre explore les possibilités de l’exosquelette

Trois régiments de l’armée de Terre ont été mandatés pour mener ces explorations : le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), le 17e régiment de génie parachutiste (17e RGP), et le 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA).

Cet exosquelette est dit « passif » : il fonctionne par report de la charge au sol via un système de tiges et de rotules, par opposition à celui dit « actif », qui fonctionne grâce à un moteur et consomme donc de l’énergie.

Conduites jusqu’en décembre 2021, ces expérimentations doivent permettre de tester différents cas d’usages, inhérents aux spécificités des régiments mandatés.

Le 13e BCA pourra ainsi explorer les possibilités de l’exosquelette lors de mission commando : infiltration à pied ou héliportée, extraction d’urgence de blessés, ou encore utilisation des armes en déplacements rapides. Cette technologie innovante sera également éprouvée durant des patrouilles en montagne, comprenant du franchissement de passage, du rappel, de la via ferrata, et de la progression à ski.

D’autres unités testeront les bénéfices de l’emploi de l’exosquelette en reproduisant les conditions telles que les soldats peuvent les connaître durant l’opération HARPIE : mission en forêt, reconnaissance de pistes, franchissement de coupures humides, transport de matériel lourd … autant de contraintes rencontrées sur ce type de théâtre d’opération.

Le Battle Lab Terre interroge également l’apport d’une telle technologie lors d’une mission type SENTINELLE : patrouilles à pied, positions statiques avec gilet balistique, utilisations de techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR), seront l’objet d’évaluations.

Toutes ces mises en situations de l’exosquelette feront l’objet d’un retour d’expérience progressif de la part des utilisateurs, que le Battle Lab Terre recueillera afin de déterminer la pertinence de l’apport d’une telle innovation.

Droits : Armée de Terre 2021