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CES 2020 : un rendez-vous incontournable pour l'innovation ouverte

Mise à jour  : 27/02/2020 - Direction : AID

Au sein de l’Agence de l’innovation de défense (AID), la mission de la cellule innovation ouverte (CIO), est de détecter, évaluer, suivre et accompagner des start-up pouvant s’avérer prometteuses pour le secteur de la Défense. Un grand nombre de ces start-up ne s’intéressent pas d’elles même au secteur de la Défense, il est donc important d’aller les rencontrer. Pour les identifier en dehors de l’environnement « naturel » Défense, l’Agence s’appuie sur des « veilleurs », par exemple les cellules innovations d’industriels (civils ou défense), des incubateurs, des accélérateurs ou des financeurs. En plus de ce réseau permanent, la visite de salons mondiaux de l’innovation est nécessaire.

Le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas est incontournable à la fois pour connaître les grandes tendances du monde de la tech, mais aussi pour rencontrer l’écosystème des start-up à l’international. Le CES, c’est 4 jours d’évènement avec plus de 4500 exposants dont plus de 300 start-up françaises. C’est aussi 12 grandes thématiques parmi lesquelles on trouve la 5G, les véhicules autonomes, le design de produit, la robotique etc.

Cette année, une délégation interarmées (voir légende photo) menée par l’AID est partie explorer pendant quelques jours ce salon majeur. A la lumière des thématiques prioritaires d’innovation ouverte telles que les véhicules autonomes, les interfaces homme-machine, ou encore le traitement de données (consultez la liste complète des thématiques prioritaires pour le ministère), l’un des objectifs de la délégation de l’AID était d’établir un contact avec des start-up perçues comme prometteuses dans ces domaines.
Les résultats de la chasse aux innovations ont été présentés lors d’une conférence à l’Innovation Défense Lab le 3 février. Les membres de la délégation ont offert un regard sous le prisme opérationnel de chaque armée, et ont émis un avis sur des technologies qui pourraient être applicables au monde de la défense pour répondre à des problématiques opérationnelles connues.

 

Les enseignements à retenir :
 

De grandes tendances technologiques se dégagent du salon, dont certaines pouvant guider les choix et les stratégies de soutien à l’innovation de l’AID. L’intelligence artificielle est omniprésente et de plus en plus embarquée, avec la commande vocale par exemple.  Ce sont les transports et la mobilité, large terrain d’expérimentation, qui attirent actuellement les entreprises pour intégrer les nouvelles technologies au service des consommateurs. Autrement dit, si le ministère ne manifeste pas son besoin, en initiant des projets de maquettes ou démonstrateurs pour influencer ces nouveaux écosystèmes, ces innovations, la plupart du temps non issues des laboratoires, seront captées par des secteurs concurrents. Autres tendances : l’impression 3D de qualité industrielle se démocratise alors que la réalité virtuelle tarde à trouver sa place dans les usages, nécessitant encore quelques développements technologiques.
Beaucoup d’efforts sont également portés sur la miniaturisation des technologies (pour les capteurs par exemple) et sur leur résilience/autonomie, qui, pour les militaires, représente une fonction primordiale dans un contexte opérationnel. De nombreuses start-up se consacrent également au renforcement des systèmes de protection (hardware, système d’information) ainsi que sur différents aspects liés à la sécurité (de la donnée, des véhicules autonomes etc.).
Tout au long de l’année, et forte des enseignements de ce salon, la cellule innovation ouverte repère les acteurs et formalise des rendez-vous plus approfondis. Elle identifie des opportunités de diversification des start-up vers le secteur Défense et, le cas échéant, initie des projets de maquettage ou de démonstration.

 

Rendez-vous au CES 2021 !

 

(De gauche à droite)

  • Lieutenant-colonel (T) Grégoire :  Battle Lab Terre
  • Capitaine de corvette Sophie: Cellule Innovation ouverte de l'Agence de l'innovation de défense
  • Colonel (A) Bruno: État-major de l’armée de l’Air
  • Commissaire en chef de 1ère classe Stéphane:  Service de commissariat des armées
  • Capitaine de frégate Nicolas: Marine nationale


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