Les aéronefs du Groupe aérien embarqué (GAé), déployés à bord du porte-avions Charles de Gaulle dans le cadre la mission CLEMENCEAU 21, ont réalisé un tir inédit lors d’un exercice conduit le mardi 18 mai dernier. À cette occasion, ils ont tiréé pour la première fois deux bombes guidées laser GBU-16 de 500kg chacune, sur des cibles préalablement larguées en mer.
Ces munitions avaient été embarquées à bord du Charles de Gaulle pour la première fois au cours d’un ravitaillement à la mer réalisé par le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var. Les bombes ont d’abord été assemblées et montées sur les Rafale par les techniciens armement aéronautique qui ont appris à les exploiter au cours de la mission. Puis, ces GBU-16 ont été dirigées par les pilotes contre deux cibles
Pour le capitaine de frégate Richard, commandant la Flottille 17F, « ces tirs réalisés par une patrouille conjointe des Flottilles 11F et 17F sont la consécration de plusieurs mois de travail. Ils font suite à la récente mise en service opérationnelle des Rafale marine au standard F3-R permettant d’employer de manière opérationnelle la bombe GBU-16. C’est désormais une capacité acquise. Cet entraînement vient s’inscrire dans un contexte d’intensification de la préparation opérationnelle. Impulsé par le plan « Mercator, accélération 2021 », celui-ci nous pousse à maintenir, voire à revoir à la hausse nos objectifs en matière de tirs de munitions complexes pour nous préparer à mener et à gagner les combats navals futurs. »
Depuis le 21 février 2021 et jusqu’à l’été, le Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, est déployé dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 21. I Il participe à la lutte contre le terrorisme en intégrant l’opération CHAMMAL et est déployé dans des zones d’intérêts stratégiques en mer Méditerranée, dans l’océan Indien et dans le Golfe arabo-persique. La Task Force 473 contribue également à garantir la liberté de navigation et à sécuriser et défendre ces espaces stratégiques. Accompagné ponctuellement de frégates étrangères, le GAN témoigne de l’interopérabilité et du niveau de confiance existants entre la Marine nationale et ses alliés.
Sources : Ministère des Armées
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