BARKHANE : Gestionnaire des effectifs, un poste clé en opération

L’adjudant-chef Nadège doit faire coïncider les effectifs des unités aux disponibilités des vecteurs aériens. Pour cela, elle s’appuie sur le Centre de coordination interarmées des transports, transits et mouvements (CCITTM) de la Base aérienne projetée (BAP) de Niamey qui lui donne le nombre d’avions et de places disponibles des prochains jours. Selon les priorités du terrain elle leur fournit la liste des personnes qui doivent monter à bord.

Ces priorités sont établies par un travail minutieux mené en étroite collaboration avec les cellules effectifs subordonnées. Cette phase est essentielle pour la bonne prise en compte des consignes entre les nouveaux arrivants et les partants. Chaque jour, l’adjudant-chef évolue dans l’imprévu en faisant face aux changements de vols dus à des impératifs opérationnels ou aux conditions météorologiques. Ces changements, opérés en conduite sont coordonnés avec les Détachements du transit interarmées (DéTIA) qui convoquent les passagers avant embarquement.

La période de relève majeure tout juste achevée, l’adjudant-chef Nadège prépare déjà la prochaine relève tout en s’occupant des contingents plus réduits mais mais tout aussi critiques. Un travail de l’ombre essentiel pour préparer le temps d’après et pouvoir, en cas de besoin,  absorber l’imprévu.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération BARKHANE a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.