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Un vent de fraîcheur au bureau des marchés de Toulon

Mise à jour  : 13/04/2021 - Direction : DICOD

Au sein de la DIRISI (Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information) Toulon, le bureau Marchés a eu raison de croire en son apprenti acheteur, Baptiste Blondaz-Gérard, 22 ans, au tempérament affirmé et positif qui est venu porter en 2018 son regard neuf sur un processus de passation des marchés pourtant bien rôdé. Bien intégré et à l’aise avec la rigueur militaire, il a passé le concours et a choisi de rester à la DIRISI, ignorant les sirènes du secteur privé. Son optimisme confiant et son savoir-être lui ont permis de s’épanouir et de réussir dans son métier. Baptiste a accepté de raconter son parcours qui démontre qu’audace et fonction publique peuvent mener au succès.

INTERVIEW menée par Valérie Cantin, de Baptiste Blondaz-Gérard, jeune acheteur au Bureau des Marchés de la DIRISI Toulon.

 

CELLULE COM : Baptiste Blondaz-Gérard, parlez-nous de votre parcours depuis votre arrivée à la DIRISI en 2018.

Baptiste BLONDAZ-GERARD : Je suis arrivé à la DIRISI Toulon pour une année d’apprentissage, à l’issue de ma licence pro, après un DUT de vente. J’ai intégré l’équipe du bureau Marchés, qui compte 11 personnes. Au bout d’un an j’ai décidé de passer le concours TSEF niveau 2 d’acheteur, et une fois en poche, je n’ai pas hésité à rester au bureau des Marchés de Toulon. Car démarrer ma carrière professionnelle d’acheteur en intervenant sur toute la chaîne du processus d’achat était une vraie chance : je travaille en équipe avec la prescription, en vue du recensement et de la validation du besoin. Je m’occupe de la rédaction des documents contractuels, de la publication, de la négociation jusqu’à la notification entre l’administration et l’industriel, et enfin la partie exécution avec la passation des bons de commande, la mise en place des pénalités et le suivi de l’évolution des prix. Auparavant, j’avais eu une courte expérience dans le privé en qualité de commercial, mais appréhender l’autre facette du métier au travers de l’environnement « achats » m’a plu.

 

A la DIRISI, je travaille avec beaucoup de corps de métier et de corps d’armées différents aussi. J’échange avec une variété d’interlocuteurs, je dois m’adapter en permanence à différents profils et à des bénéficiaires de culture militaire différente. C’est passionnant.

 

CC : Quel talent humain est selon vous le plus précieux pour réussir vos missions ?

BBG : Ma détermination, mon optimisme, et la confiance que ma hiérarchie et mes collaborateurs me témoignent. Je pense être un bon communicant dans la plupart de mes échanges avec une écoute bienveillante, notamment avec mon binôme-prescripteur et avec le bénéficiaire (client interne). Ces qualités sont essentielles à mes yeux pour emmener et fédérer les gens avec moi sur un projet commun.

 

CC : Quelle différence y a-t-il avec le métier de commercial que vous avez connu précédemment ?

BBG : Acheteur public est un métier exigeant qui demande des compétences professionnelles (juridique, achats et finances publiques) et le respect d’une déontologie. C’est d’autant plus vrai qu’il s’agit de l’argent public, celui du contribuable. L’acheteur a un rôle important à jouer en amont de l’acte d’achat sur la partie sourcing, la stratégie d’acquisition et le travail en équipe avec l’administration centrale. Le métier recouvre des tâches motivantes : trouver l’entreprise adéquate via le sourcing, analyser son offre avec acuité. A force de consulter les offres des entreprises référencées, un acheteur finit par les connaître et il peut alors anticiper leurs technologies. On se forge en retour d’expériences sur les marchés passés, ce qui constitue un réel outil décisionnel en termes d’anticipation.

 

CC : Sauriez-vous citer un savoir-faire ou un savoir-être propre à la DIRISI qui vous a apporté le plus d'aide ?

BBG : La mixité entre civils et militaires est un atout important pour la DIRISI où les avis se confrontent, où le choc des cultures, des métiers et des générations débouche sur des solutions audacieuses et performantes. La rigueur militaire est un cadre paradoxalement non pesant, elle est structurante et recherchée dans le privé, d’ailleurs. La DIRISI, qui est au cœur de métiers très attractifs (NDLR : le numérique, la digitalisation, les systèmes d’information) autorise son personnel à se former selon ses besoins et en relation avec son métier. Pouvoir suivre 2 à 3 formations par an, peu d’entreprises offrent cela, je pense. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles je rencontre tous les jours des gens très compétents dans leur domaine. Enfin, je citerais l’ouverture sur tous les océans avec les entités DIRISI basées en Outre-Mer qui représentent une opportunité riche et rare de nos jours, surtout depuis la crise sanitaire.

Enfin, je me sens vraiment utile ici : mes actions ont un sens car la DIRISI est l’opérateur socle des systèmes d’information et de communication du ministère des Armées, et ses personnels sont des opérationnels au service d’autres opérationnels. Les matériels que nous achetons sont utilisés sur des théâtres d’opérations extérieures, c’est valorisant.

 


Sources : Ministère des Armées
Droits : EMA