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Zoom sur l’escadron d’instruction et d’utilisation opérationnelle et technique

Mise à jour  : 03/05/2017 - Direction : DICOD

Quatre chantiers en un an ! L’escadron d’instruction et d’utilisation opérationnelle et technique (EIUOT) signe un bilan prometteur avec la mise en service de la tour de contrôle d’Orléans, désormais équipée du système CLA 2000. Maillon essentiel de cette rénovation des centres de circulation aérienne militaire, l’EIUOT accompagne les unités de contrôle et d’appui dès les prémices de l’installation.

L’EIUOT, acteur incontournable du programme CLA 2000

Après la mise en service du programme CLA 2000 à Cazaux, menée en étroite collaboration avec les équipes du centre d’expertise aérienne mili­taire (CEAM), l’escadron d’instruction et d’utilisation opérationnelle et technique (EIUOT)  a pris les rênes des chantiers de rénovation des tours de contrôle militaires de Cognac, Saint-Dizier et Orléans. Seule responsable des opérations de vérification des nouvelles installations, elle en a assuré  la mise en service opérationnel  en moins d’un an.

«Le chantier de rénovation d’une tour débute avec l’installation par l’industriel des équipements matériels et logiciels dans la nouvelle infrastructure, explique le commandant Philippe, commandant l’EIUOT. Ensuite, nous envoyons une équipe pour vérifier le nouvel outil de contrôle.» Quatre techniciens spécialistes radar et radio, deux spécialistes des études de sécurité et deux contrôleurs de circulation aérienne ont alors 50 jours pour vérifier que le système correspond bien aux attentes.

Un accompagnement de A à Z

«Ce chantier de vérification est l’aboutissement d’un long processus débuté des mois auparavant avec la formation initiale des techniciens et des contrôleurs dans les locaux de l’EIUOT à Mont-de-Marsan», précise le commandant d’unité. En parallèle, une division spécifique de l’EIUOT, celle des études de sécurité, étudie le changement procédural, technique et humain que le travail sur ce nouvel équipement constitue. «Cette étude analyse l’impact éventuel sur la sécurité aérienne, poursuit l’officier. Sa validation par les autorités responsables devient alors un critère indispensable à la mise en service de la nouvelle tour.»

Ensuite commence la période de vérification du système. Puis, dans les semaines précédant la mise en service, le personnel de l’EIUOT se rend à nouveau sur site pour aider le personnel contrôleur et mécanicien à s’approprier et maîtriser son nouvel outil de contrôle. Après cette étape dite « phase miroir », la direction générale de l’armement (DGA) réceptionne le site et l’Armée de l’Air valide la mise en service opérationnel, permettant ainsi à l’unité de contrôle de prendre ses fonctions dans sa nouvelle tour.

«Au moment du basculement, le personnel de l’EIUOT accompagne de nouveau l’unité de contrôle dans sa prise en main de son nouveau matériel, conclut le commandant Philippe. Nous servons de conseillers à l’utilisation opérationnelle sur le nouvel équipement.»

Implantée sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, l’EIUOT est une des unités de la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne du commandement des forces aériennes. En charge, entre autres, de la modernisation des systèmes de contrôle aérien militaire, elle est composée pour deux tiers de techniciens spécialistes communication, navigation et surveillance et d’un tiers de contrôleurs aériens, de circulation aérienne ou de défense aérienne.

Elle suit notamment au plus près l’avancée de différents programmes de modernisation des systèmes d’information et de communication aéronautiques et des centres de commandement et de conduite (C2) ou encore les passerelles permettant la connexion des centres de contrôle aérien civils avec le système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales, dont le centre d’expertise aérienne militaire est responsable, pour pouvoir assurer leur soutien dès qu’ils sont déclarés opérationnels.


Sources : Commandement des forces aériennes
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