Penser la guerre de demain

Doctrine et enseignement militaire supérieur

Cet organisme unique travaille à l’élaboration de la doctrine d’emploi des forces terrestres et en assure la cohérence. En outre, ce nouveau centre œuvre, via le pôle rayonnement armée de Terre (PRAT), pour le rayonnement de l’armée de Terre au profit du CEMAT permettant ainsi une meilleure compréhension des enjeux et des besoins de notre armée. Véritable vivier du futur haut encadrement militaire, le CDEC devient l’acteur clef dans la formation des officiers supérieurs de l’armée de Terre. En effet, il regroupe trois écoles de l’enseignement militaire supérieur : le cours supérieur interarmes (CSIA) et l’enseignement militaire supérieur scientifique et technique (EMSST) pour les officiers de l’armée de Terre reçus à l’Ecole de guerre ainsi que l’Ecole supérieure des officiers de réserve spécialiste État-Major (ESORSEM).

Les officiers stagiaires acquièrent au cours de leur formation un haut degré de compétence dans la planification et la conduite des opérations au niveau interarmes. Tourné vers l’avenir, le CDEC permet aux officiers du CSIA d’apprendre à commander des grandes unités et penser la guerre de demain afin de faire face aux menaces intérieures et extérieures.

Maintenir la paix, c’est penser la guerre de demain

Commandé par le général de division Antoine Windeck, le CDEC conserve l’insigne du CESAT ainsi que sa devise : « Si vis pacem, para bellum ». Cette pensée est une réponse aux défis qui s’imposent à la France, que le chef d’état-major de l’armée de Terre avait officiellement définis le 28 mai 2015 à Polytechnique. Un peu plus d’un an plus tard, la réflexion a porté ses fruits ; le CDEC répond ainsi à cette volonté de l’armée de Terre de se doter d’une nouvelle architecture plus souple et plus dynamique.

Prochaine étape pour ce nouvel organisme, à l’automne : le lancement du projet de laboratoire du combat SCORPION. En effet, le CDEC est en charge de la production de la doctrine d’emploi autour du programme SCORPION et ce afin de préparer au mieux l’arrivée des équipements à l’horizon 2019.