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Inauguration du simulateur siège éjectable SIE3RA

Mise à jour  : 04/05/2021 - Auteur : armee de l Air et de l Espace - Direction : DICOD

Mercredi 28 avril 2021, la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, a inauguré, en présence du général de brigade aérienne (GBA) Bertrand Jardin, commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse, le simulateur siège éjectable SIE3RA.

               

À l’occasion de cette inauguration, les principaux acteurs de ce projet étaient présents. Depuis dix ans, le bureau d’études de l’atelier de réparation de l’armée de l’Air (ARAA) 623 du détachement air (DA) 204 Bordeaux-Beauséjour travaille sur ce projet. SIE3Ra est un simulateur d’entraînement à l’évacuation d’urgence et l’éjection du Rafale. Le premier simulateur, fabriqué de pièces de composites, a été livré sur la base aérienne de Mont-de-Marsan, dans un hangar en passe de devenir un point culminant de la sécurité aérienne.

                 

                 

La genèse du projet, initié par l’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace en 2015, s’est vue dans un premier temps diligentée par le bureau pilotage matériel environnement de l’ARAA 623, qui après avoir effectué une étude de faisabilité, a soumis le projet au bureau d’études de l’atelier. La première étape, et la plus longue, a été la conception assistée par ordinateur. De la plus imposante à la plus minime, chaque composante est essentielle à la concrétisation physique du simulateur. « Certaines pièces nous ont demandé jusqu’à plusieurs mois de travail. C’est le cas du manche, la poignée des commandes de l’avion, qui nous réservait un très grand nombre de détails. La précision du dessin est déterminante pour garantir l’aspect réaliste de la pièce », explique Fabien, ingénieur du bureau d’études. 

La minutie du processus, du logiciel à la réalisation, devient un réel facteur de sécurité aérienne. En effet, plus la représentation du cockpit est fidèle à la réalité, plus les équipages peuvent s’imprégner de l’environnement dans lequel ils vont évoluer une fois dans la machine. Immergés dans une restitution physique des moindres détails de l’appareil, le drill (entraînement) des procédures d’urgence, va leur permettre de développer des automatismes. « Pour assurer la sécurité des équipages, ces procédures doivent devenir des réflexes », explique le lieutenant-colonel Franck, officier de sécurité aérienne sur la base de Mont-de-Marsan.

                   

                 

Une fois par mois, les équipages des Rafale devront « réviser » toutes les procédures d’éjection et d’évacuation d’urgence au sol, sur ce module d’entrainement. Autour de ce simulateur, ils répèteront tous les types de procédure auxquels ils pourraient faire face : éjection au-dessus d’une étendue d’eau, feu qui se déclare au sol, premiers gestes en machine à la descente sous voile en cas d’éjection, ils seront prêts à faire face et garantir leur sécurité, et celle des autres. « Le simulateur est très réaliste. Pour exemple, la force demandée pour tirer la poignée d’éjection représente de manière exacte la force nécessaire pour une éjection en situation réelle. C’est un atout décisif, en situation d’urgence, les gestes seront les bons », confie le capitaine Florian, pilote de Rafale de la 30ème escadre de chasse. 


Sources : armee de l Air et de l Espace
Droits : armee de l Air et de l Espace