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Adjudant Agnès, contrôleur de défense aérienne sur la BA 188, 19 ans de service

Mise à jour  : 08/03/2021 - Auteur : armee de l Air et de l Espace - Direction : DICOD

À la suite d’une mission à Djibouti il y a une dizaine d’années et après avoir effectué des opérations extérieures comme l’opération Barkhane en 2017, l’adjudant Agnès se porte volontaire, en 2019, pour rejoindre les Forces françaises stationnées à Djibouti pour une durée de trois ans. 

                            

Ses missions sont liées directement à celles de l’escadron de chasse EC 3/11 « Corse ». En effet, les quatre Mirage 2000-5 sont susceptibles de décoller à tout moment, car ils participent à la protection de l’espace aérien djiboutien : l’adjudant Agnès doit ainsi se tenir en alerte, afin d’accompagner les chasseurs dans cette mission.

Elle souligne un avantage important lié à l’organisation de la base aérienne (BA) 188 de Djibouti : « Nous sommes plus proches des pilotes du fait de la proximité géographique. Nos échanges sont donc simplifiés, car nous nous connaissons bien et avons des facilités pour se voir pour briefer et débriefer les missions. Nous connaissons ainsi mieux leurs attentes et eux les nôtres, ce qui rend le travail plus efficace. »

En outre, la particularité à Djibouti, c’est la co-implantation d’avions civils, militaires et étrangers diversifiant ainsi ses contrôles aériens. Passionnée par ce métier où chaque mission est différente, l’adjudant Agnès réalise plus de missions qu’en France, de jour comme de nuit, avec un rythme soutenu entre PPS, entraînements journaliers et exercices de l’armée de l’Air et de l’Espace.

L’adjudant Agnès est entrée dans l’armée de l’Air et de l’Espace en 2002. Après sa formation militaire initiale à Rochefort, elle effectue une spécialisation pour devenir opérateur de surveillance aérienne au Centre d’instruction du contrôle et de la défense aérienne (CICDA) de Mont-de-Marsan. À l’issue de sa spécialisation, elle est affectée au Centre de détection et de contrôle (CDC) de Mont-de-Marsan. Après quelques années en tant qu’opérateur SAG (surveillance aérienne générale), elle réalise une « passerelle » afin de devenir contrôleur des opérations aériennes avec la qualification interception. Ainsi, elle guide les aéronefs d’interception lors du déclenchement des missions d’alerte. 

                                  


Sources : armee de l Air et de l Espace
Droits : armee de l Air et de l Espace