Programme majeur de la coopération franco-britannique, l’ANL / Sea Venom a été lancé en 2014, conformément aux engagements pris dans le traité bilatéral de Lancaster House de 2010.
Suite aux tirs de développement réalisés en 2017 et en 2018, ce tir marque, à l’aube du 10e anniversaire de ce traité, le franchissement d’une étape majeure vers la mise en service d'une nouvelle capacité anti-navire dans la Marine nationale et la Royal Navy.
Cet essai avait pour thème un tir à longue portée avec vol du missile à très basse puis moyenne altitude et accrochage automatique de la cible en milieu de course (Lock On After Launch – LOAL). Il a permis de mettre en œuvre pour la première fois la capacité novatrice du mode « homme dans la boucle ». Un personnel de l’hélicoptère, à bord duquel l'image de la cible observée par le missile était retransmise, a pu modifier le point d’impact sur la cible.
Outre le missile ANL / Sea Venom, la France et le Royaume-Uni entretiennent un portefeuille dense de programmes en coopération, aux premiers rangs desquels les futurs missiles anti-navires et de croisière (FMAN/FMC) et la guerre des mines dans le domaine naval (Maritime Mine Counter Measures).
(*) HLWG – instance de pilotage de la relation bilatérale dans le domaine capacitaire
Sources : Ministère des Armées