Florence Parly, ministre des Armées, s’est rendue au centre de la DGA Maîtrise NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique), à Vert-le-Petit, vendredi 20 mars.
A la demande du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), sous l’autorité du Premier ministre, la Direction générale de l’armement (DGA) se mobilise pour identifier des solutions alternatives aux masques FFP2 et chirurgicaux.
Compte-tenu de l’urgence actuelle à fournir des équipements de protection individuelle efficaces, les industriels de la filière textile ont été mobilisés afin de faire parvenir au centre DGA MNRBC (Maîtrise nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) des prototypes et échantillons de masques dont il s’agit d’évaluer les performances.
Évaluer l’efficacité de filtration des masques
La DGA a pour mission de mesurer l’efficacité de filtration de particules des échantillons de masques ou de tissus envoyés par des industriels, en majorité de la filière du textile. Pour ce faire, chaque masque est disposé sur une tête de mannequin placée dans un caisson rempli de particules de sel. Cette tête simule une respiration humaine. La comparaison entre la densité de particules présente dans la bouche et celle contenue dans le caisson permet de calculer le pourcentage d’arrêt des particules. Connaissant la taille des virus, cette méthode permet d’évaluer l’efficacité de filtration de chaque masque.
Le 19 mars, la DGA avait reçu 700 échantillons. Les résultats sont ensuite communiqués aux industriels.
Pour autant, la DGA n’est pas compétente pour recommander l’utilisation des nouveaux masques. Elle intervient ainsi comme un maillon de la chaîne d’évaluation de la qualité et des performances des échantillons.
Sources : Ministère des Armées