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L’escadron de protection de la base aérienne 133 déploie son tout nouveau drone lors de l’exercice BASEX

Mise à jour  : 09/04/2021 - Auteur : armee de l Air et de l Espace - Direction : DICOD

Jeudi 11 mars 2021, l’escadron de protection de la base aérienne (BA) 133 a testé l’emploi de son drone, acquis un mois plus tôt, lors d’une reconnaissance NEDEX (neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs) organisée dans le cadre de l’exercice national BASEX. Déployé pour la première fois par l’escadron, le drone est un outil aux applications multiples particulièrement prometteur pour les missions de sécurité-protection de l’unité.

                    

Lancé début 2020 par le général commandant la Brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) désormais dénommée Brigade des forces spéciales air (BFSA), le plan d’action « Air fusco combat 2025 » a pour objectif la modernisation du quotidien des fusiliers commandos de l’air afin de répondre aux nouvelles menaces. L’un de ses quatre axes stratégiques consiste en l’intégration d’outils de nouvelle génération au profit de la mission de sécurité-protection, une modernisation dont bénéficie aujourd’hui l’escadron de protection de la BA 133 de Nancy-Ochey à travers l’acquisition, en février 2021, de son tout premier drone. Utilisé pour la première fois lors de l’exercice national BASEX de mars 2021, le drone de l’escadron de protection pourra, à terme, être totalement employé pour des missions de sécurité-protection sur la BA 133.

               

                

Démarrée début 2021 par la Direction générale de l’armement (DGA), la dotation en drones Parrot concerne de plus en plus d’unités de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE). L’escadron de protection de la BA 133 de Nancy-Ochey est cependant encore l’un des rares à en être doté. Les atouts de ce nouvel outil de 300 grammes sont nombreux. Équipé d’une caméra 4K et d’une caméra thermique, le drone permet de déceler tout individu de jour comme de nuit dans un rayon de plus de 2 kilomètres. Acquis afin de venir renforcer les moyens d’observation et de reconnaissance des troupes, le Parrot s’avère être un outil très utile dans le cadre de la recherche d’individus ou encore d’une levée de doute NEDEX telle que l’a expérimentée l’escadron de protection de la BA 133 lors de cette semaine d’exercice.

                  

               

Le caporal-chef Nicolas est le premier à être formé au pilotage de drone au sein de l’escadron de protection de la base aérienne. Le recrutement pour cette formation est basé sur le volontariat et la motivation du candidat. Celle-ci se déroule en majeure partie sur la BA 701 de Salon-de-Provence et comprend trois phases de deux semaines chacune. Dans un premier temps, une formation théorique générale sur l’appareil est dispensée aux futurs télépilotes qui apprennent, entre autres, le droit aérien et les règles de sécurité afférentes à l’utilisation de micro-drones. Dès l’obtention du Certificat d’Aptitude Théorique Télépilote (CATT), diplôme commun à tous les télépilotes professionnels, civils comme militaires, les stagiaires entament deux semaines de formation générique au pilotage de drone. A l’issue de ces quatre semaines, les télépilotes quittent la BA 701 de Salon-de-Provence pour effectuer les deux dernières semaines de stage de perfectionnement, propre aux unités commandos, au Centre de préparation opérationnelle du combattant de l’armée de l’Air (CPOCCA) à Orange afin d’apprendre à manier totalement les drones en contexte opérationnel. La gestion du stress est alors au cœur de cette phase de formation pratique comme en témoigne le caporal-chef Nicolas.

                            

                  

Après six semaines de formation, les télépilotes sont aptes à mettre en œuvre leur nouvel outil de travail au sein de leur unité, dans le respect de la réglementation européenne entrée en vigueur le 1er janvier 2021. Bien qu’il présente encore quelques axes d’amélioration, en raison notamment de sa faible autonomie et de son usage limité dans des conditions météorologiques dégradées, le micro-drone Parrot est un atout incontestable pour les unités opérationnelles. Mis en œuvre en moins d’une minute et inaudible à plus de 130 mètres, ce quadricoptère remplit les conditions de furtivité et de réactivité essentielles aux fusiliers commandos. Actuellement en phase de préfiguration, l’utilisation de ces micro-drones devrait pouvoir être développée dans les mois à venir, contribuant ainsi à la modernisation essentielle aux missions de sécurité et de protection de nos armées sur le territoire national comme en opérations extérieures.


Sources : armee de l Air et de l Espace
Droits : armee de l Air et de l Espace