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À partir de septembre, un sous-marin néerlandais aidera l’OTAN à lutter contre la piraterie dans l’océan Indien. Un domaine dans lequel l’UE et la France sont très actives, en coordination avec l’Alliance.
À la demande de l’OTAN, les Pays-Bas ont accepté de déployer un sous-marin, dans le cadre de la mission multinationale de lutte contre la piraterie qui est menée au large de la côte est de l’Afrique, entre le Golfe d’Aden et l’océan Indien, l’une des routes maritimes les plus fréquentées du monde. Il servira à surveiller les communications entre les embarcations des pirates et leurs chefs à terre, contribuant à limiter les détournements de navires. C’est le premier sous-marin qui contribuera à l’opération Ocean Shield de lutte contre la piraterie au large de la Corne de l’Afrique. Il sera déployé de fin septembre à fin novembre 2010.
L'OTAN et l'UE, qui ont vingt et un membres en commun, coopèrent étroitement au développement d'une approche globale et internationale de la gestion des crises et des opérations. Celle-ci exige une mise en œuvre efficace de moyens à la fois civils et militaires. La marine des Pays-Bas participe à la fois à l’opération européenne Atalante, première opération navale de l'Union européenne, et à l’opération homologue menée par l’OTAN, Ocean Shield.
La France, pour sa part, participe à l'opération Atalante avec le déploiement permanent d'une frégate, pendant toute la durée de l'opération, et la participation ponctuelle d'un avion de patrouille maritime, Atlantique 2, basé à Djibouti.
La France propose également un soutien logistique à l'opération avec son dispositif prépositionné à Djibouti. Les pays participant à l'opération peuvent s'appuyer sur les infrastructures aéroportuaires de la base des FFDJ (Forces françaises à Djibouti) qui leur fournit également le soutien santé.
Sources : Ministère des Armées
