Aujourd’hui, la prise en compte du soutien psychologique du combattant est devenue une donnée incontournable. Au sein des armées, ce soutien se décline dans toutes les phases de la vie du militaire : de son recrutement, à sa projection en opération, et surtout à son retour de mission.
« La levée des tabous et l’accessibilité des services d’écoute et d’information doivent permettre une meilleure connaissance du syndrome de stress post-traumatique. C’est un service que le ministère de la Défense doit rendre à ses agents et à leurs proches », a déclaré le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, début janvier 2013 lors du lancement du service « Écoute Défense ». Ce numéro d’appel national doit simplifier l’accès des militaires et de leur famille aux structures d’écoute psychologique.
Le soutien psychologique du combattant est une donnée importante pour les armées, qui y sont de plus en plus vigilantes, notamment depuis le conflit afghan. L’intensité des combats sur ce théâtre a multiplié les situations où les militaires ont été confrontés à des situations potentiellement traumatisantes au plan psychique. Ces traumatismes, véritables blessures, peuvent évoluer vers un état de stress post-traumatique. Dès 2011, un plan d’action, initié par le ministre de la Défense, a formalisé toutes les actions entreprises dans ce cadre.
La Rédaction vous proposera au cours des prochaines semaines une série d’articles présentant la prise en compte de la dimension psychologique du combattant, de son engagement, en passant par sa projection sur un théâtre d’opération, à son retour au régiment…
Sources : Ministère des Armées