Jeudi 6 novembre, Kader Arif, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense chargé des anciens combattants et de la mémoire, et Philippe Wahl, président-directeur général du groupe La Poste, ont dévoilé à la Poste du Louvres le timbre commémoratif dessiné par Jean-Charles de Castelbajac consacré au Bleuet de France.
Jeudi 6 novembre, Kader Arif, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense chargé des anciens combattants et de la mémoire, et Philippe Wahl, président-directeur général du groupe La Poste, ont dévoilé le timbre commémoratif consacré au Bleuet de France. Jean-Charles de Castelbajac, créateur de mode et dessinateur de ce Bleuet, était également présent pour cet événement qui marque le 80e anniversaire du Bleuet.
Kader Arif a rappelé que La Poste a joué un grand rôle durant la Première Guerre mondiale. En effet, comme l’explique Philippe Wahl, « les postières et les postiers ont, en transportant plus de 4 millions de lettres par jour, assuré le moral des troupes. C’est au nom du devoir de mémoire que nous participons à cette cérémonie aujourd’hui. » Le secrétaire d’État désire que ce partenariat, par l’intermédiaire du timbre commémoratif, puisse « populariser le Bleuet de France. A l’image de nos amis britanniques, j’ai souhaité qu’il soit connu de tous comme le symbole de la solidarité combattante ». C’est donc en toute logique que La Poste a décidé de rendre hommage au Bleuet de France à la Poste du Louvres, haut lieu historique de l’institution.
Passionné d’histoire militaire, Jean-Charles de Castelbajac garde un lien particulier, tant avec La Poste qu’avec la Première Guerre mondiale. Le PDG de La Poste explique qu’il « fallait un symbole moderne de ce Bleuet de France. On a donc choisi un artiste d’aujourd’hui pour repenser les racines de ce symbole ».
Dans l’histoire du créateur de mode, la Première Guerre mondiale tient une grande place : « Un certain nombre de membres de ma famille ont participé à la guerre de 14, mais la participation qui m’a le plus touché est celle de ma grand-mère, Blanche Milan. Sur ses deniers personnels, elle affrétait des trains peints à la chaux, et se rendait sur le front afin d’y ravitaillait les soldats. A la fin du conflit, elle a refusé la Croix de guerre, car elle estimait qu’elle n’avait rien fait qui la justifie. » Mais au-delà des combattants, le créateur a voulu dédier ce timbre du Bleuet de France « au courage des femmes, au courage de ceux qui soutiennent les combattants, au courage de ceux qui attendent les combattants ». Le cœur qui se trouve parmi les pétales est d’ailleurs un hommage à ceux qui aident et soutiennent, directement ou indirectement, les combattants.
Sources : Ministère des Armées