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Le terrorisme non-conventionnel en question à l’école du Val-de-Grâce

Mise à jour  : 20/05/2011 - Auteur : Linda Verhaeghe - Direction : DICOD

L'école a organisé un séminaire dans le cadre de son master II spécialisé dans les risques sanitaires de type NRBC-E. De prestigieux conférenciers et de nombreux spécialistes du Service de santé des armées sont intervenus.

L’école du Val-de-Grâce a organisé une journée de formation sur le thème « les réponses aux menaces terroristes », jeudi 19 mai 2011, dans le cadre du master II de sciences et technologies, mention santé publique et sciences sociales, spécialité risques sanitaires radionucléaires, biologiques et chimiques, qui est dispensé en partenariat avec l’Université de Paris VI.

Au programme, de prestigieux conférenciers et de nombreux spécialistes du Service de santé des armées se sont successivement exprimés sur ce sujet. Les étudiants du master ainsi que des représentants d’organismes spécialisés tels que le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, ou encore de l’Institut national de veille sanitaire, des Samu de France, ainsi que des ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Santé composaient l’auditoire.

Les présentations ont essentiellement permis de décrire les aspects médicaux et organisationnels, aux niveaux civils et militaires, national et international, face à la menace terroriste de type NRBC-E (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique, Chimique et Explosive).

Parmi les conférenciers, l’ancien juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière a évoqué « les menaces avec des armes non-conventionnelles ». Le médecin en chef Jean-Christophe Amabile, chef de la division médicale du Service de protection radiologique des armées (SPRA), à l’hôpital d’instruction des armées Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine), a abordé la question de la « Politique d’emploi des centres de traitement pour blessés radio-contaminés ».

Alain Perret, Préfet directeur de la défense et de la sécurité civile au ministère de l’intérieur, est, quant à lui, intervenu sur la « menace NRBC-E, un enjeu de sécurité civile », et Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique a introduit dans le débat la question de « l’innovation technologique au service de la prévention et de la gestion des menaces NRBC-E ».

Les auditeurs ont en outre pu assister à une démonstration de matériels, tels qu’une unité de laboratoires mobiles aérotransportables par des avions de l’armée de l’Air, composée d’un véhicule laboratoire et de deux véhicules d’anthropo-radiométrie pour le triage radiologique et la surveillance de sites, qui peuvent être mis en œuvre pour répondre à des situations d’urgence.

Etaient également présents des exposants, tels que l’industriel français Paul Boyé. Cette entreprise, spécialiste des matériels de protection et de sécurité, fournit les armées françaises en combinaisons de décontamination.


Sources : Ministère des Armées