75e anniversaire de la libération de la France
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, une équipe de neuf parachutistes SAS commandée par le lieutenant Pierre Marienne est larguée dans le secteur de Plumelec, près du moulin de la Grée. Ils ignorent que ce moulin est utilisé comme poste d’observation par les Allemands qui donnent immédiatement l’alerte. La zone de largage est encerclée et trois opérateurs-radio, Pierre Etrich, Louis Jourdan et Maurice Sauvé, sont faits prisonniers.
Dans la nuit, le caporal Émile Bouétard est tué au combat au lieu-dit Le Halliguen (Plumelec). Le lieutenant Pierre Marienne rejoint ensuite la ferme de la Nouette (Sérent) choisie comme point de ralliement des SAS largués au-dessus du Morbihan, bientôt rejoints par les SAS largués au-dessus des Côtes-du-Nord (Côtes-d’Armor). Le commandant Bourgoin, chef du 4e SAS, y établit son quartier-général.
Plusieurs milliers de résistants appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et aux Francs-tireurs et partisans- (FTP) sont rassemblés et armés dans un important maquis organisé sur le territoire de la commune de Saint-Marcel.
Leur mission consiste à fixer les troupes allemandes stationnées dans le Morbihan, afin d’empêcher ou au moins de retarder l’arrivée de renfort allemands sur le front de Normandie.
Aujourd’hui, le 1er régiment parachutiste d’infanterie de marine (1er RPIMa) est l’héritier des SAS français de la Seconde Guerre mondiale. C’est la seule unité du monde non anglo-saxon autorisée à porter le fameux insigne SAS sur son béret couleur amarante, et à pouvoir employer leur devise « Who Dares Wins », en français « Qui ose gagne ».
Pour en savoir plus : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-parachutistes-francais-libres-du-special-air-service
