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SCORPION : "Experimentations" en 5 questions

Mise à jour  : 13/06/2017

Depuis plusieurs années, la Direction générale de l’armement, l’état-major et la Section technique de l’armée de Terre sont à pied d’œuvre pour s’assurer que les équipements Scorpion répondront bien aux besoins des forces. Le directeur de programme, l’officier de programme et l’officier coordinateur Scorpion nous font un point de situation.

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Scorpion porte l’infovalorisation et le développement du combat collaboratif dans l’armée de Terre. Quelles évaluations menez-vous dans ce domaine ?

Lieutenant-colonel Hugues, officier coordinateur Scorpion à la STAT : aujourd’hui, nous nous appuyons sur la simulation pour valider les axes de développement du combat collaboratif. Demain, nous mettrons en situation réelle des unités avec leurs équipements Scorpion, dans des scénarios tactiques plus ou moins dirigés. Cette mise en situation sera permise par le travail conjoint de la FECS, de la DGA et de la STAT. Nous mesurerons alors les performances des systèmes Scorpion interconnectés. Nous sommes aussi particulièrement attentifs à la nécessité de replacer le soldat au centre de son environnement et de sa mission opérationnelle. Ainsi, l’infovalorisation doit permettre d’apporter la juste information au bon moment en s’appuyant sur des technologies nouvelles d’affichage, de partage et de fusion des données.

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Qu’en est-il du Jaguar et du système d’information du combat Scorpion (SICS) ?

ICA Sébastien : le Jaguar suivra la même batterie de tests que le Griffon sur les aspects relatifs à la protection et à la mobilité. Ils s’étendront, à partir de l’année prochaine, à son canon de 40 mm, son missile MMP et son tourelleau télé-opéré. Pour SICS, une première version technique a été livrée au centre DGA Maîtrise de l’information à Bruz près de Rennes. Elle est en cours de qualification.

COL Benoît : la version de SICS évoquée ici est une version de développement, qui ne sera pas déployée. Il faudra attendre fin 2019, pour voir une version de SICS dans les premières unités recevant le Griffon.

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Qu’en est-il du Jaguar et du système d’information du combat Scorpion (SICS) ?

ICA Sébastien : le Jaguar suivra la même batterie de tests que le Griffon sur les aspects relatifs à la protection et à la mobilité. Ils s’étendront, à partir de l’année prochaine, à son canon de 40 mm, son missile MMP et son tourelleau télé-opéré. Pour SICS, une première version technique a été livrée au centre DGA Maîtrise de l’information à Bruz près de Rennes. Elle est en cours de qualification.

COL Benoît : la version de SICS évoquée ici est une version de développement, qui ne sera pas déployée. Il faudra attendre fin 2019, pour voir une version de SICS dans les premières unités recevant le Griffon.

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Pouvez-vous nous en dire plus sur les essais actuellement menés sur le Griffon ?

ICA Sébastien : plusieurs campagnes sont en cours sur le Griffon. Des tests de mobilité (comportement routier, tout terrain, franchissement, …) ont lieu au centre de DGA Techniques terrestres d’Angers. D’autres, portant sur la protection contre les mines et les IED, sont conduits par les industriels au centre de DGA Techniques terrestres de Bourges. Des expérimentations de son tourelleau télé-opéré 12.7 mm débuteront également cette année. La STAT participe à certains essais pour vérifier l’aspect opérationnel des solutions proposées par l’industriel.

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Trois ans après le lancement officiel de l’étape 1 de Scorpion (2014), où en est-on aujourd’hui ?

Ingénieur en chef de l’armement Sébastien, directeur de programme Scorpion : nous sommes actuellement en phase d’essais industriels. Durant cette étape, les entreprises s’assurent, à travers différentes expérimentations, que leurs prototypes respecteront le cahier des charges établi par la DGA. Une fois que leurs prototypes auront atteint un niveau de maturité suffisant, nous passerons à la qualification du système d’armes par la DGA.

Colonel Benoît, officier de programme Scorpion : en étroite coordination avec la DGA, la Section technique de l’armée de Terre (STAT) mènera ensuite l’évaluation technico-opérationnelle de chaque système d’armes afin de faire prononcer l’adoption de système, qui correspond à une autorisation d’emploi de l’équipement, puis la mise en service opérationnel (MSO), c’est-à-dire la validation de la capacité opérationnelle. La nouveauté avec Scorpion, c’est que la STAT, avec le Centre de doctrine et d’enseignement du commandement pour le volet tactique, va aussi évaluer Scorpion afin de faire prononcer l’adoption et la MSO du GTIA infovalorisé.


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