Armée de Terre
Un détachement de secours composé de sapeurs-sauveteurs de l’armée de Terre appartenant à l'Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n°1 (UIISC 1) a été déployé au Liban dès le 5 août, une journée après l’explosion survenue à Beyrouth. Retour sur cette intervention.
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Arrivé sur Beyrouth dès le 5 août, le détachement de l’UIISC 1 a été déployé en urgence au Liban. La mission s’inscrit dans le cadre du mécanisme européen de protection civile où les sauveteurs français agissent en liaison étroite avec les autorités locales, les forces armées libanaises, la Défense civile et les sapeurs-pompiers de Beyrouth, et en coordination avec les équipes de secours internationales.
Dès leur arrivée, les sapeurs-sauveteurs ont été engagés dans un véritable contre la montre pour retrouver d’éventuels survivants piégés sous les décombres, sur le port et dans le centre-ville de Beyrouth. Les équipes spécialisées en risques chimiques ont tout d’abord vérifié les niveaux de pollution chimique pour permettre l’engagement des sauveteurs dans les décombres. Les soldats du détachement ont ensuite œuvré pour détecter et accéder aux victimes ensevelies, appuyés par des maîtres-chiens et des pilotes de drones.
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Sur le port, une partie du détachement s’est également concentré sur les nombreux conteneurs ou fûts de produits chimiques industriels éventrés afin de réduire les risques d’incendie et d’explosion secondaires. Ils ont ainsi conduit des opérations d’identification des produits, de dépotage ou de colmatage pour sécuriser la zone d’intervention.
Accueillis à bras ouverts par la population, l’UIISC 1 a ensuite réalisé des évaluations de risques sur les bâtiments affectés par l’explosion, en étroite coopération avec l’ambassade de France pour les écoles françaises ou affiliées à la France et avec les services d’urbanisme de la ville de Beyrouth.
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Mi-août, la mission d’urgence des équipes internationales s’est terminée, mais une partie du détachement de l’UIISC 1 est restée dans une mission d’appui en situation de crise à dominante logistique. Il s’agissait d’appuyer l’ambassade de France dans la gestion du flux logistique français arrivé par bateau dans le cadre de l’opération Amitié dont faisait notamment partie le groupement Ventoux composés d’autres sapeurs de l’armée de Terre.
Les sapeurs-sauveteurs sont rentrés avec le sentiment du devoir accompli, ayant apporté leur aide au peuple libanais et mis en pratique leur expertise acquise au gré de nombreux entraînements et missions.
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