Le service militaire volontaire (SMV) organise ce lundi 18 juin à l’école militaire une soirée spéciale pour dresser le bilan de son action. Trois ans après sa création, le système, qui vise à remettre sur pieds les jeunes les plus démunis, a permis l’insertion socio-professionnelle et la formation citoyenne de plus de 2000 volontaires, âgés en moyenne de 20 ans. Un succès auquel l’armée de Terre (première des 3 armées à avoir expérimenté le SMV dès 2015) a largement contribué.
Comme l’affirme le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Bosser, «le service militaire volontaire est une réussite ; il s'agit d'un modèle quasi-personnalisé, dont la finalité est l'accès à l'emploi pour une catégorie très spécifique de la jeunesse.» Trois régiments et trois centres opérationnels en métropole ont en effet permis l’insertion socio-professionnelle et la formation citoyenne de plus de 800 jeunes en 2017. Le système peut également se prévaloir de 72% de taux d’insertion professionnelle dans plus de 50 métiers et 73% de réussite au permis de conduire.
L’encadrement militaire explique en grande partie le succès du SMV. Ce dernier aide les volontaires à acquérir un savoir-être leur permettant de faciliter l’acquisition de savoir-faire professionnels adaptés à leurs talents. À terme, l’objectif est de favoriser leur employabilité dans un métier en tension et dans leur région. 72% des volontaires du SMV trouvent ainsi un emploi à l’issue de leur parcours au sein du SMV, dont 56 % dans un emploi stable (CDD de plus de six mois ou CDI).
Au travers du SMV, l’armée de Terre démontre ainsi toute son « utilité » dans le social, en sus des domaines économiques et de protection. Comme avec le service militaire adapté (SMA) en outre-mer, l’armée de Terre atteste via ce système de ses engagements auprès des concitoyens les plus fragiles afin de les armer pour plus de citoyenneté et pour l’emploi.
Le service militaire volontaire est un organisme de formation professionnelle. Implanté dans cinq grandes régions (Île-de-France, Grand-Est, Bretagne, Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine), il vise à insérer professionnellement des jeunes, filles et garçons, âgés de 18 à 25 ans en difficulté scolaire et/ ou sociale, issus notamment de quartiers prioritaires. Pendant une année, ces volontaires vivent en internat, sous statut militaire.
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