Le 23 juin, 24 enfants ont reçu des mains du chef d’état-major de l’armée de Terre et d’associations partenaires un pécule de 2500 euros. Par ce geste, chaque année, le général Bosser montre son implication personnelle et dans la durée au profit des familles de militaires décédés.
« Accompagner les familles des soldats qui nous ont quittés est un devoir de l’armée de Terre. C’est une question de fraternité et de cohésion, car l’armée de Terre est une famille qui ne laisse personne au bord du chemin ». C’est par ces mots que le CEMAT a marqué son engagement le 23 juin aux Invalides, à l’issue de la 1re journée nationale des blessés de l’armée de Terre. Cette « blessure du cœur » pour les familles de décédés engendre en effet une prise en charge immédiate par le commandement militaire, les partenaires médicaux et sociaux et les différentes associations d’entraide. Dans ce cadre, le monde associatif occupe un rôle-clé, complémentaire de l’action institutionnelle, à l’image de l’ADO1 qui finance des bourses d’études pour les orphelins ou Terre Fraternité qui accompagne les familles dans l’immédiat et la durée.
Sur les 24 enfants tout juste majeurs concernés, 16 d’entre eux étaient présents à Paris pour recevoir ce témoignage de la solidarité qui s’opère à leur profit. A ces jeunes, le général Bosser a souhaité adresser un message particulier : « Nous n’oublions pas vos pères. Leur sacrifice est inscrit en lettres d’or dans notre mémoire fraternelle. Soyez convaincus de notre volonté intacte de continuer, de prolonger leur mémoire et dans le même temps l’engagement de nos camarades. ».
Ce soutien financier s’inscrit dans une démarche globale d’accompagnement des familles, et notamment des orphelins. Ces derniers peuvent par exemple se voir attribuer le statut de pupille de la nation, qui leur facilite l’accès dans les collèges et lycées militaires à titre gratuit. Si le militaire décédé était décoré de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire ou de l’Ordre national du Mérite, ses filles (mais également ses petites-filles et arrière-petites filles) peuvent également suivre une scolarité, de la 6e à la terminale, dans une maison d’éducation de la Légion d’honneur à Saint-Denis (93) ou à Saint-Germain en Laye (78).
Droits : armée de Terre 2017