Du Triomphe au glaive : la tradition perpétuée

Ecoles de formation des futurs chefs de l’armée de Terre, les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC) ont célébré la fin de scolarité des élèves de dernière année (EMIA 1 et ESM 1). Dans le même temps, les promotions EMIA 2 et ESM 3 ont reçu leur nom de baptême, « USKUB » et « Compagnons de la Libération ».

La tradition du Triomphe

Le Triomphe des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan est une manifestation traditionnelle qui trouve son origine dans une visite du Duc d’Orléans à Saint Cyr le 27 juillet 1834. Il est également connu pour être une fête commune des écoles consolidant le lien armée-nation et où les familles, amis et curieux sont invités pour assister à des présentations et des reconstitutions historiques diverses avec l’armée de Terre.

Cette cérémonie s’est traduite par la mise en avant de nombreux symboles comme la présentation de matériel, des panneaux historiques, des stands ainsi qu’une séquence historique sous l’angle des traditions.

Ce Triomphe s’est clôturé par une cérémonie militaire empreinte de solennité au cours de laquelle les épaulettes d’officiers sont remises aux jeunes promotions baptisées.

Remise de glaive au futur CEMAT

A l’occasion de cette cérémonie, le général Bosser a remis un glaive au général Burkhard, futur chef d’état-major de l’armée de Terre, faisant ainsi de lui le Père des traditions au sein de l’armée de Terre.

Cette tradition de remise de glaive puise ses racines dans l’antiquité. Symbole de puissance et de commandement, le glaive s'inscrit dans la tradition héritée des légions romaines. Arme courte, le glaive est l’arme des soldats qui sont au contact. Sous la Révolution française cette arme incarne la Patrie, la justice ou encore l’engagement au service de la nation. En 1803, Bonaparte, premier Consul, institue le glaive comme symbole de commandement des généraux en chef.