Le 28 novembre 2012, le Groupe Régional d’Intervention Nedex (GRIN) du 3e régiment du génie (3eRG) s’est rendu sur le camp militaire de Sissonne afin de trier et vérifier 450 munitions diverses stockées sur la zone.
Obus, bombes, roquettes, fusées… 450 munitions historiques ou d’exercice, retrouvées sur le camp de Sissonne, ont été passées au crible par l’équipe d’intervention du 3e RG afin d’être stockées avant destruction. Un travail d’expert, puisque chaque pièce doit être identifiée, vérifiée comme étant inerte (sans matière active), enregistrée et classée avant de pouvoir être détruite.
Une quinzaine de type de munition a été retrouvée. De l’obus allant de 75 à 220 millimètres, du mortier de 120 millimètres, de la bombe de 50 kg, ainsi que certaines munitions allemandes… Tout a été trié. Un tri indispensable, puisque 6 munitions ont été identifiées comme contenant encore de la matière active (explosif ou fumigène) et seront détruites ultérieurement.
Afin de permettre aux « novices » de s’acculturer avec les interventions territoriales, les personnels du 3e RG désirant entamer le cursus de formation Neutralisation, Enlèvement, Destruction d’Engins Explosifs (NEDEX) ont profité de l’occasion pour observer le travail de leurs « mentors » et s’imprégner des procédures de travail sur munitions historiques.
Le camp militaire de Sissonne, comme la plupart des camps de l’Est de la France, voit remonter avec le temps à la surface des centaines de munitions par an. Ces munitions, françaises ou allemandes, datent des guerres mondiales et demandent une connaissance pointue pour pouvoir être traitées. Cette connaissance, les NEDEX du 3e RG la possèdent. Ils interviennent ainsi sur les emprises militaires de 8 départements du quart nord-est du pays.
Droits : Armée de Terre 2012